Manchette

[Brochure] Aider ses ami.e.x.s qui ont parfois envie de mourir à ne peut-être pas mourir
Un zine sur le soutien aux personnes suicidaires pour « les chelou.e.x.s, les tordu.e.x.s et les queers » écrit par carly boyce (2019) qui nous transmet ici les fruits de sa longue expérience en prévention du suicide. Cette ressource fabuleuse offre un tas d’idées et de conseils pour construire nos propres savoir-faire. Ce zine peut s’avérer un outil extraordinaire pour organiser des discussions dans des espaces collectifs ou avec des proches afin de forger ensemble de meilleures pratiques d’entraide face au suicide, ou simplement pour réfléchir par soi-même sur le sujet. Il ne donne pas de solution toute faite, mais propose un cadre pertinent et bienveillant pour amorcer ces discussions complexes. L’idée centrale étant que pour soutenir au mieux les personnes suicidaires, il faut d’abord apprendre à être à l’aise avec les discussions sur le suicide, donc apprendre à désamorcer nos peurs et nos tendances à esquiver le sujet, pour qu’il soit possible de rester véritablement proche et présent’e pour la personne qui en a besoin." lire le texte sur le site télécharger la brochure mise en page : Aider ses ami.e.x.s qui ont parfois envie de mourir à ne peut-être pas mourir - version page par page - PDF (1.8 Mo) - 36 pages à imprimer en format livret. télécharger la brochure mise en page : Aider ses ami.e.x.s qui ont parfois envie de mourir à ne peut-être pas mourir - version cahier - PDF (1.7 Mo) - 18 planches A4 à imprimer en recto-verso. la lire ailleurs sur le web version papier diffusée par Infokiosque fantôme (partout)

BRUXELLES : SUR LEUR TEMPS LIBRE, DES POLICIERS TABASSENT DES ÉLÈVES DE MOLENBEEK EN SORTIE SCOLAIRE
« Bande de sale marocains », « C’est pas parce que vous êtes marocains qu’on va pas vous frapper »[1], « Sale noir »,« on va vous tuer »[2]. Le jeudi 1er juin, 15 policier·ères de la zone Bruxelles-Ouest faisaient une descente de la Lesse en Kayak en « team building », sur leur temps libre. Ils et elles ont alors tabassé un groupe d’élèves d’une école secondaire de Molenbeek d’une quinzaine d’année en sortie scolaire. Le groupe d’une quarantaine d’élèves était parti ce jour-là faire une descente de la Lesse en kayak. Tout se passait bien jusqu’à ce que les élèves et leurs accompagnateur·trices rencontrent le chemin de 15 policièr·ères de la zone Bruxelles-Ouest en état d’ébriété. Selon la mère d’un enfant qui accompagnait le groupe témoin de la scène, une bagarre générale aurait éclaté entre élèves et policièr·ères, après qu’un policier ait frappé un élève qui était venu en aide à une de ses camarade de classe qui se faisait lourdement draguer par un policier. De leur côté, les policier·ères reprochent exactement la même chose aux élèves, ils et elles prétendent qu’un élève aurait été draguer une des policières. Une version des faits qui est infirmée par la maman témoin des évènements. Pour rappel et selon le témoignage de la maman, ce sont des fonctionnaires de l’Etat qui se seraient mis à draguer une mineure, puis aurait provoqué une bagarre avec des jeunes en sortie scolaire tout en proférant des insultes racistes. Rapidement la situation a dégénéré : les jeunes élèves ne savant pas qu’ils et elles avaient à faire à des policiers, ont rendu le premier coup (qui avait été donné par un policier). Une bagarre générale impliquant les 15 policier·ères et une vingtaine de jeune du groupe d’une extrême violence a eu lieu, toujours selon la mère d’un enfant présent, « (…) Chaque garçon avait 5 (policiers) sur lui, ils ont attrapé leur tête, ont essayé de les noyer, (et ils ont) cogné leur tête contre les pierres à l’intérieur de l’eau (…)« [3]. Une élève présente sur place témoigne également des insultes racistes proférées par les policier·ères « Bande de sale marocains », « C’est pas parce que vous êtes marocains qu’on va pas vous frapper ». Plusieurs élèves ont du être emmené·es à l’hôpital à la suite de la bagarre, plus de 10 sont sous certificat médical de 10 jours, Michaël 14 ans tabassé ce jour-là, interviewé par la RTBF souffre de lourd séquelles et de traumatises. Il témoigne également avoir été traité de « sale noir » pendant qu’un policier le frappait et que d’autres le maintenait. « Ils essayaient de me contenir dans un seul endroit pour, vraiment, me tuer » Selon sa maman interviewée également par la RTBF, les policiers auraient dit à plusieurs autres jeunes durant la bagarre « on va vous tuer ». 9 policier·ères ont également été blessé·es, dont deux gravement. A la suite du passage à tabac, en partant, un policier a pris en photo un élève en disant « J’ai bien ta tête, toi ». Plusieurs policièr·ères...

[Cagnotte] Pour les interpellés des mobilisations pour Nahel
Cette cagnotte a été créée en soutien aux personnes interpellées lors des révoltes qui ont éclatées suite au meurtre de Nahel ainsi qu’à leurs familles. Les dons serviront à les soutenir dans les frais de défense juridique. https://www.cotizup.com/legalteamantiraciste Cette cagnotte a été créé par le pôle logistique de la Legal Team Antiraciste composé de personnes militantes issues de quartiers populaires qui ont à cœur d’aider ces personnes et leurs familles. Plusieurs sources de dons sont possibles : Les dons individuels (qui peuvent être ponctuels ou réguliers selon vos moyens) via cette cagnotte ou IRL Les dons collectifs à la suite d’une initiative syndicale ou citoyenne comme la collecte organisée dans les manifestations, sur les marchés, une projection-débat, une soirée militante un concert… aux bénéfices des concernés Les dons d’organisations syndicales, associatives Merci de votre solidarité.

Justice pour Imad, tué par balle par la police le 23 mars à Seneffe
#JusticePourImad 📌Comment soutenir la famille d’Imad dans leur combat pour la vérité et la justice : ➡️Rejoignez et relayez la marche blanche du 23 septembre en mémoire d’Imad, les informations pratiques suivront et seront relayées ici. ➡️Si vous souhaitez soutenir économiquement la famille dans son combat, c’est possible en faisant un don sur ce numéro de compte : Fondation marius Jacob, BE65 5230 8110 3896 avec comme communication « Justice Pour Imad ». Sans soutien financier il est difficile pour les familles de mener la lutte. ➡️Abonnez vous au compte Instagram @justice.pour.imad Le linktree vers la cagnotte disponible La page Facebook justice pour Imad ➡️Partagez l’information autour de vous et sur les réseaux ! 🎥 Cette vidéo a été réalisée en collaboration avec @osvp_collectif_bxl, Outils solidaires contres les violences policières. Crédit musique : Booba, Mona Lisa

Loi anti-casseur : chronologie d’un projet dangereusement liberticide
Ce mercredi 14 juin, un projet de loi dite « anti-casseur » a été approuvé en commission à l’initiative du ministre de la justice Van Quickenborn. Vivement critiqué ce projet de loi représente une menace importante pour le droit de manifester. La loi doit cependant encore être votée au parlement pour devenir effective. La volonté de créer une loi anti-casseur en Belgique ne date pas d’hier et est régulièrement remise à l’ordre du jour, Nous vous proposons ici de retracer sa chronologie et son actualisation récente depuis les émeutes en marge des matchs du Maroc durant la coupe du monde. A la suite des émeutes qui ont eu lieu dans le cadre de l’après match Belgique-Maroc le 27 novembre 2022, plusieurs hommes politiques et ministres ont déclaré, à travers la presse ou sur les réseaux sociaux leur volonté de « casser les casseurs »1, en profitant de la polémique raciste. Cette réplique, non sortie du dernier film Brice de Nice, vient tout droit de la bouche de Georges-Louis Bouchez (GLB), qui n’hésite pas à reprendre à son compte des mesures portées par le Rassemblement National en France, pour s’attaquer à ceux et celles qu’il nomme les « casseurs ». C’est dans une intervention en décembre 2022 pour le média LN24 que GLB faisait part du nouveau plan de sécurité du MR. Celui-ci visait à supprimer le plus d’aides sociales possibles à celles (inclusive)et ceux identifié·es comme casseur·ses : suspension du paiement des allocations familiales pour les mineur·es, du chômage pour les adultes et la fin de toute une série d’aides sociales, comme la gratuité des transports, les aides au logement, etc. Mais également de condamner le « non-respect du drapeau »*.1 L’objectif global du plan présenté était donc de faire des « casseur·ses », des citoyen·nes de seconde zone, qui ne bénéficieraient plus de la redistribution de l’Etat. Evidemment, la présentation de ce plan de sécurité pour le MR était plus électoraliste et opportuniste que sérieuse, elle a servi de planche pour aller surfer sur la même vague raciste que le Vlaams Belang, la N-VA, … On s’en doute, GLB n’était pas le seul à vouloir « casser les casseurs ». Le ministre de la justice Vincent Van Quickenborn – qui, à titre de rappel, avait fait un tweet antisémite durant le carnaval d’Alost en 2020 et n’avait volontairement pas initié une enquête judiciaire dans le cadre d’un monument nazi en Flandre2 – est aujourd’hui à l’initiative du projet de loi. Il disait lui vouloir « responsabiliser les parents [des casseurs] » en supprimant les allocations familiales au moment des émeutes lors du match du Maroc. Il prétendait également vouloir mettre en place une procédure judiciaire accélérée. Celle-ci permettrait le passage devant un·e juge au bout d’une semaine de détention pour des faits de flagrants délits.3 De la même manière, c’est un projet loi régulièrement défendu par ledit socialiste Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles. A la suite des émeutes en marge du CST en 2021, il avait (...)

Centre fermé de Bruges : appel des détenus
18 juin 2023 : les personnes détenues nous font part de leurs inquiétudes pour un de leurs co-détenus. M. est en grève de la faim et de la soif de manière discontinue depuis plus de quarante jours. Actuellement, il pèse seulement environ quarante kilos et se plaint de fortes douleurs aux reins. M. est détenu depuis dix mois dans trois centres fermés différents et a déjà subi trois tentatives d’expulsion violentes. Il a été libéré le 14 juin 2023 par la Chambre du Conseil de Charleroi suite à une demande de libération introduite par son avocat. L’État belge a décidé de s’acharner et de faire appel de cette décision. M. restera en centre fermé et va comparaître devant la Chambre de Mise en Accusation dans quinze jours. Les personnes détenues nous rapportent : “Il y en a plusieurs en grève de la faim. Moi aussi je crois que je vais arrêter de manger, c’est tout ce qu’il me reste à faire pour obtenir la liberté. Un homme est en grève de la faim depuis quarante jours. Il va crever Madame, et on est là à ne rien pouvoir faire. C’est de la torture de voir ça.” Ces faits s’inscrivent dans un contexte général de violence au centre fermé de Bruges que les personnes détenues dénoncent : “C’est affreux ici Madame. On recoit pas nos médicaments, mais des calmants on en reçoit tant qu’on veut. La nourriture est de très petite quantité. On est mis au cachot pour un oui ou un non. Des hommes enfermés ici ont des enfants dehors (l’un d’eux en a six), d’autres ont des papiers en règle dans un autre pays d’Europe. C’est pas normal tout ça Madame.”

[Grèce] Premiers verdicts au procès de l’Organisation d’Action Anarchiste
Le verdict est tombé dans le procès de trois anarchistes accusé.e.s d’être membres de l’Organisation d’Action Anarchiste à Thessalonique. Le tribunal a finalement décidé de ne pas utiliser les lois anti-terroristes, ce qui a débouché sur des condamnations plus légère que ce que l’on pouvait craindre si elles avaient été appliquées. Panos a été déclaré innocent. Georgia a été condamnée à 16 mois mais comme elle a déjà suffisamment purgé en détention préventive, elle a été libérée sans condition. Thanos, qui avait assumé la responsabilité politique de l’action de l’Organisation, a été condamné à six ans et 9 mois. Considérant ce qu’il a déjà purgé en préventive et le calcul de réduction des peines, il pourrait être libéré dans un an. photo : action de l’Organiosation d’action anarchiste contre le groupe de média Real

Appel à soutien suite à une vague d’arrestations en France en lien avec le désarmement d’une usine Lafarge
Communiqué des Soulèvements de la terre suite à une vague de perquisitions et d’arrestations ayant eu lieu ce matin (lundi 5 juin 2023) dans une dizaine de communes en France. Tôt ce matin, les gendarmes et la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) ont mené une vague de perquisitions à travers toute la France. Au moins une quinzaine de personnes ont été perquisitionnées simultanément dans plus de dix communes puis placées en garde à vue. D’après les premières informations publiées dans la presse, ces personnes seraient accusées de « destruction en bande organisée » et « association de malfaiteurs », en lien avec une action de désobéissance menée le 10 décembre 2022, contre l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air (13), par plusieurs centaines de personnes (lien du communiqué et vidéo que nous avions relayés a l’époque depuis les Soulèvements de la Terre). Sous ce régime de garde-à-vue, elles pourraient être détenues pendant 96h (jusqu’à vendredi matin). Depuis les Soulèvements de la Terre, nous avions soutenu cette initiative de démantèlement salutaire à l’encontre d’une des entreprises les plus destructrices au monde. Nous appelons donc à soutenir très largement les personnes arrêtées aujourd’hui : dans les cortèges contre la réforme des retraites demain, par des rassemblements devant les sites Lafarge et les Préfectures mercredi soir et en rejoignant massivement la mobilisation contre l’extension d’une carrière Lafarge ce dimanche 11 juin au matin à Saint-Colomban. L’opération policière de ce matin, sur laquelle le ministère n’a pour l’instant pas communiqué, s’inscrit de toute évidence dans l’escalade répressive que le gouvernement mène contre les mouvements sociaux et écologistes avec une accélération notable ces derniers mois : violences policières effroyables à Sainte-Soline, régime d’exception alimenté par le spectre de « l’éco-terrorisme » ou encore menaces de dissolution des Soulèvements de la Terre. Par cette criminalisation, c’est bien l’association de malfaiteurs qu’il constitue avec les industries mortifères que le gouvernement révèle. Car nous le savons : c’est bien Lafarge-Holcim qui est coupable de destruction en bande organisée ! Sur les 50 sites les plus polluants de France, 17 sont des cimenteries. Le béton représente 8% des émissions de Co2 mondiales. Quant au secteur du BTP c’est 39 % des émissions de CO2 au niveau mondial et de 33% des émissions françaises. L’entreprise Lafarge-Holcim semble cumuler les scandales environnementaux dans ses carrières, centrales à béton et cimenteries. C’est bien aussi Lafarge-Holcim qui a financé Daesh en Syrie, avec l’accord tacite de la DGSE et de l’État. L’entreprise a d’ailleurs été condamnée pour financement du terrorisme par la justice américaine en octobre 2022. Assimiler aujourd’hui à du terrorisme l’usage légitime de la pince coupante, de la masse et de la clef à molette en vue de neutraliser des infrastructures est un inacceptable retournement ! Les centrales à béton sont...

Soutenez la famille de Sanda Dia sur le compte @sanda.dia
Je pourrais expliquer, à travers de multiples explications sociologiques, comment certains jeunes issus de milieux privilégiés sont socialisés de manière à ne pas accorder la dignité qu’il convient à un jeune étudiant noir. Je pourrais également souligner comment en Belgique, nous sommes constamment exposés à des discours, implicites ou explicites, qui déshumanisent la vie des Noirs, et comment ces schémas sont intériorisés. Mais cela ne ferait que leur offrir une excuse. Je pourrais également expliquer le concept d’innocence blanche de Gloria Wekker, qui met en évidence notre conditionnement à ne pas percevoir la nocivité des actes racistes lorsqu’ils sont perpétrés par des personnes blanches ou des institutions. Mais cela ne serait qu’une autre excuse. Je pourrais également démontrer comment cette affaire met en lumière une solidarité systémique au sein de la communauté blanche, où les instances judiciaires et politiques déploient des efforts considérables pour protéger ces jeunes, seulement car ils sont le reflet de ce système. Mais cela ne serait encore qu’une excuse. Ces jeunes ont humilié et torturé Sanda Dia et qu’ils s’en sont sortis indemnes, protégés par leurs identités, alors qu’ils pourront continuer leur vie. Malheureusement, cela n’est pas le cas pour Sanda et sa famille. Parfois, les concepts théoriques antiracistes ne suffisent plus à rendre intelligible l’horreur de tels actes. Je pense qu’il est plus simple de conclure avec cette phrase simple mais terrible : en Belgique, la vie des Noirs ne compte pas. #justiceforsanda https://www.instagram.com/explore/tags/justiceforsanda/ « Arrêtez de protéger l’élite blanche » : les réactions au jugement dans l’affaire Sanda Dia, mort lors d’un baptême étudiant (RTBF)

[Appel à soutien] Merksplas : une semaine en grève de la faim et de la soif comme ultime tentative de libération. 30 mai 2023
Mohamed S. est détenu dans le centre fermé de Merksplas depuis le 21 septembre 2022 en vue d’une expulsion vers son “pays d’origine”, l’Algérie. Il vit depuis 30 ans en Europe et réside en Belgique depuis 2002. Ne pas boire et ne pas manger comme dernier recours Ce 24 mai 2023, Mohamed a entamé une grève de la faim et de la soif. Il nous dit : “La liberté n’a pas de prix, je mets ma vie entre parenthèses, je meurs ou je vis, c’est à eux de décider. Je n’ai pas trouvé d’autre solution”. Les différents recours introduits par son avocat devant les juridications administratives et judiciaires complices, n’ont pas permis sa libération. Il risque désormais sa vie en espérant être libéré. Huit jours après le début de son action, il se sent fiévreux et souffre de nombreux vertiges. À bout de force, il est contraint de rester dans son lit 24h/24 et ne peut bénéficier des deux seules heures de sortie autorisées. La possibilité de la mort renforcée par l’inconscience du personnel et de l’Office des étrangers Une grève de la soif peut très rapidement entrainer de graves séquelles cérébrales et rénales irréversibles, ainsi que la mort à court terme. Mohamed a été mis en isolation médicale dans le bloc 5 du centre fermé de Merksplas, mais ne reçoit pas le suivi médical adapté à sa situation. Au cinquième jour de sa grève, il a demandé qu’une prise de sang soit réalisée, ce qui lui a été refusé au motif que “ce n’est pas nécessaire”. Nous rappelons qu’il est recommandé de faire un bilan sanguin de départ, puis un autre de façon hebdomadaire et particulièrement si la perte de poids est supérieure à 10% de la masse corporelle.Mohamed est autant conscient des risques pris que de la négligence raciste du personnel du centre et de l’Office des étrangers à son égard. Il nous dit : “Nous sommes des otages ici et je n’ai pas trouvé d’autres solutions”. Trois mois après la mort suspecte et toujours inexpliquée (sauf à croire la théorie de la “mort naturelle” avancée par les autorités dès le lendemain du drame) d’un homme géorgien dans ce même centre fermé, les codétenus de Mohamed sont très inquiets. Très régulièrement, des détenus dans les centres fermés entament des grèves de le faim et/ou de la soif pour réclamer leur libération face à ces enfermements sans fin et extrêmement violents. Nous sommes actuellement en contact avec une personne détenue au centre fermé de Bruges qui en est aujourd’hui à 22 jours de grève de la faim. Appel à soutien Nous vous invitons à envoyer des mails et téléphoner aux responsables de ces maltraitances pour que Monsieur Mohamed S. reçoive les soins appropriés et in fine sa libération : Monsieur le Directeur de l’Office des Étrangers, Madame, Monsieur, Je vous envoie ce mail afin de vous interpeller sur la situation d’une personne actuellement détenue au centre fermé de Merksplas. Il s’agit de Mohamed S., de nationalité algérienne, et ayant quitté son pays il y a plus de 30 ans. Actuellement, il est...

[Allemagne] Stop Deportation ! Protest Camp (1-6 JUIN 2023)
du 1er au 6 juin à l’aéroport BER à Schönefeld dans le Brandebourg ! Nous vous invitons cordialement au camp “Stop Deportation ! Protest Camp” du 1er au 6 juin à l’aéroport BER à Schönefeld dans le Brandebourg ! Comme vous l’avez peut-être déjà entendu, un énorme centre de déportation avec 120 places pour les procédures d’asile à l’aéroport, la garde à vue et la détention en transit est planifié à l’aéroport de Berlin-Brandenburg. Il y a déjà un centre de détention à la sortie avec 20 places et des expulsions par vol charter ont lieu plusieurs fois par mois. Nous voulons empêcher que Schönefeld devienne la nouvelle capitale des expulsions et, grâce au camp de protestation, rassembler et renforcer le mouvement contre les expulsions dans toute l’Allemagne et l’Europe. Le camp doit être un lieu d’échange d’informations et d’expériences, de formation de stratégies, d’ateliers, de concerts et de mise en réseau. Vous trouverez plus d’informations sur le camp sur notre site Internet https://abschiebezentrumverhindern.noblogs.org/camp-2023/ Et sur nos canaux de médias sociaux : Twitter : Abschiebez_BER Insta : stopdeportationcenterber) WE ARE HERE, AND WE WILL FIGHT ! FREEDOM OF MOVEMENT IS EVERYBODY’S RIGHT ! #StopDeportationCenterBER #AbolishDeportations

Liste des huissiers impliqués dans la répression de Delhaize
Nous, citoyen.ne.s, voulons pouvoir exprimer notre gratitude aux organisations et personnes qui assurent l’ordre étatique autour de nous, et ce malgré les calomnies, le mépris, les critiques. En l’occurence, concernant Delhaize, nous vous partageons les études d’huissiers ayant donné de leur personne pour que les grèves intempestives n’empêchent pas nos moments de shopping, seuls moments d’apaisement dans un tel environnement accablant. Ils sont parfois décriés, nous partageons leurs adresses car, souvent obligés à rester discret, il nous est difficile de savoir où aller les remercier. Ben Van Schel, étude SDS : Avenue de Jette 32 1081 Koekelberg (Bruxelles) Michel Joor, étude Michel Joor : Rue du Docteur Harvengt, 7040 Quévy Emilie Marique, étude Michel Joor : Avenue du Champ de Bataille 376, Mons 7012 Sébastien Rochez, étude Pro-Actio : Chaussée de Douai, 80 7500 Tournai (+ Grand Place 25 A 7860 Lessines) François Dubois, étude Legalink : Rue de Nimy, 31/C01, Mons. Pascal Bodart, Etude Interventus : Rue du Parc 9 à 4020 Liège (+ Saive Esplanade De Cuyper-Beniest Bloc B 2/124 (2e étage) à 4671 SAIVE + Rue de Huy n° 19/1 4300 Waremme + Rue Miville n° 6 4101 Jemeppe s/ meuse + Place de Rome n° 11/6 4960 Malmedy) La gratitude étant rare dans notre société, tâchons de partager les infos pour trouver où se logent les bonnes âmes.