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Racismes / Colonialismes

Les mineurs isolés qui occupent la Gaîté lyrique, célèbre salle de spectacle parisienne, et luttent pour leurs droits

Salut ! Ce mercredisoir 19 février 2025 à 20h30 émission Tranche d’Anar avec la diffusion du podcast réalisée le 30 décembre 2024 par Lundi Matin « Avec les mineurs isolés qui occupent la Gaîté lyrique », célébre salle de spectacle parisienne. Et on termine avec l’agenda militant de stuut.info . Merci à Lundimatin pour nous donner libre accès à ce podcast. Depuis le 10 décembre 2024, ils sont environs 300 « mineurs non accompagnés » à occuper la Gaîté Lyrique, célèbre salle de spectacle parisienne. Après avoir rejoint la France seuls, souvent au péril de leur vie, ils se sont retrouvés confrontés à toute l’inhumanité des politiques migratoires françaises et au déni de l’accès aux droits les plus élémentaires. Sur le papier, tout mineur présent sur le sol français doit pouvoir bénéficier d’une prise en charge minimale : l’accès à l’école, à des soins, à un toit. Ils sont pourtant des milliers d’enfants sur le territoire à se retrouver à la rue, sans ressource et sans possibilité de se soigner, ils ont donc décidé de lutter. Les mineurs isolés de la Gaîté lyrique ont eu pour réponse ce jeudi 13 février un ordre d’évacuer le théâtre parisien. Ce dernier a été prononcé par la justice qui a été saisie par la mairie de Paris, propriétaire du lieu. La mairie a de son côté indiqué qu’elle ne ferait néanmoins pas appel à la force publique, affirmant avoir lancé cette procédure pour forcer l’État, compétent en matière d’hébergement d’urgence, à « prendre ses responsabilités ». Les mineurs isolés ont un mois pour évacuer le centre culturel parisien, mais d’ici-là, ils continuent se mobiliser pour le respect de leurs droits. L’équipe du théâtre a appelé le 30 janvier à une « résolution rapide de la situation par une mise à l’abri », jugeant « impensable de rejeter plus de 400 personnes à la rue sans solution ». Les 300 mineurs étrangers non accompagnés regroupés en collectif et soutenus par plusieurs organisations associatives ou syndicales ont manifesté samedi 15 février dans la capitale. Voici leur récit d’une heure et vingt minutes. Bonne écoute ! Musique : « On lâche rien » de HK&Saltimbanks Pour plus d’info : podcast sur site internet de lundimatin Lundimatin : une presse écrite, audio et vidéo gratuit et sans publicité chaque lundi, souvent le matin depuis 10 ans. rfi : article manifestation 15 février 2025 : " manifestation de soutien de soutien aux migrants de la Gaîté lyrique après une décision de justice"

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Caillou

Films sur/comme stratégie dans la lutte territoriale FILMS SUR/COMME STRATÉGIES DE LUTTE TERRITORIALE Quelles stratégies pour quelles situations ? Comment se complètent-elles ou se confrontent-elles ? Les luttes territoriales ont une longue histoire, et le cinéma les a souvent accompagnées : en témoignant, en dénonçant, en imaginant et parfois même en y prenant part. La manière dont ces luttes sont racontées – ou peut-être même influencées – par le cinéma peut, elle aussi, devenir une stratégie en soi. Lors de ce festival du 13 au 16 mars, tu croiseras des films aux propositions cinématographiques très variées, qui proposent d’aller à la rencontre de militant·es dans toute leur diversité : des occupations et des squats bruxellois où s’expérimente le vivre-ensemble ; des paysan·nes d’un village japonais bloquant le projet d’un aéroport ; une bataille pour La Plaine à Marseille ; des enfants mêlant jeu et sabotage sur les chantiers des Marolles ou dans les banlieues parisiennes ; une radio pirate animée par les habitant·es de Couvin ; une solidarité sans faille entre les peuples autochtones du « Canada » et une résistance contre une base militaire, rythmée par des rituels sur une île de Corée du Sud. Caillou est un premier petit jet, une invitation à explorer quelques-unes de ces stratégies, parmi tant d’autres, et à observer comment elles prennent vie à l’écran. Entre les projections, des ateliers et des tables rondes seront organisés pour échanger avec les acteur·rices bruxellois·es des luttes locales. En dialogue avec les films programmés, nous réfléchirons ensemble aux stratégies déployées et à celles qu’il reste à inventer. Initiative collective avec la participation de nombreux·ses collectifs et individus : ZIN TV, Système D, Avila, Collective Tuba, La Jetée, Tetova Project 2025, Maison de Quartier Bonnevie, L’atelier Chambre Froide, FILMS OVER/ALS STRATEGIE VAN TERRITORIAAL VERZET Welke strategieën worden binnen welke territoriale strijd ingezet ? Op welke manier vullen ze elkaar aan of sluiten ze elkaar uit ? De strijd om territorium (het land) kent een lange geschiedenis en cinema speelde daar vaak een rol in : door te getuigen, aan te klagen, te verbeelden en soms door deel te nemen. De manier waarop verzet in film wordt verbeeld of er door wordt beïnvloed, is namelijk een strategie op zich. Van 13-16 maart tonen we films die activisten in al hun diversiteit laten zien. In verschillende cinematografische vormen ontdek je Brusselse squats die zich vullen met leven, boeren in een Japans dorp die de bouw van een vliegveld blokkeren, het gevecht om la Plaine in Marseille, kinderen die spel en sabotage vermengen op een bouwwerf in de Marollen of een buitenwijk van de Parijs, een piratenzender in Couvin, radicale solidariteit tussen verschillende inheemse volkeren in “Canada” en rituelen als verzet tegen de bouw van een marinebasis op een Zuid-Koreaans eiland. Caillou is een uitnodiging om enkele van deze...

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Racismes / Colonialismes

Faut-il ACcABler les personnes qui dénoncent la répression policière ?

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗔𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗖𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 et le 𝗙𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗲̀𝗿𝗲𝘀 𝗕𝗲𝗹𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 vous invitent à faire résonner et rayonner vos ACAB lors d’une soirée avec pour objectifs de découvrir des écrits d’auteur•ices de tous horizons mais aussi 𝗱𝗲 𝘀’𝗼𝘂𝘁𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻. Intimidations, racisme, transphobie, violences… les crimes commis et impunis par l’institution policière sont de plus en plus visibles et dénoncés. La police est une institution aux coûts sociaux et financiers énormes, tandis que la mission qu’elle entend s’attribuer (assurer la sécurité publique) est fortement remise en question aujourd’hui. 🗓️𝗔𝗨 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘 𝗗𝗘 𝗖𝗘𝗧 𝗔𝗧𝗘𝗟𝗜𝗘𝗥 🔎Nous explorerons les racines d’une institution profondément ancrée dans le système colonial au travers de diverses ressources littéraires, multimédias, bd, cinéma ou sonores. La fin de l’atelier proposera un temps de création de visuels sur différents supports (t-shirt, slogans) qui viendront colorer nos rues. ✍️𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́𝗲 via formulaire : https://miniurl.be/r-5z67 ✅Activité gratuite Cette soirée est organisée en solidarité avec des militant•es qui dénoncent les violences policières et se retrouvent poursuivi•es pour ces dénonciations, mais aussi en préparation de la mobilisation du 15 mars contre les violences policières. 📗🎙️ Au cours de cet atelier, nous explorerons des extraits de textes, articles, podcasts (liste non exhaustive) suivants : « La domination policière » de Mathieu Rigouste, « Mais d’où vient la police ? » de Barricade, « 1312 raison d’abolir la police » Gwenola Ricordeau, Les Jours Heureux « Justice partout, police nulle part », Rachida Brahim « La race tue deux fois », « Crime raciste – L’impunité tue deux fois » – Binge Audio, Kiffe ta race.

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[Site] Nous ne nous tairons plus : pratiques féministes de la radio et leurs contextes (1975-2000)

Ce site propose en libre accès le contenu du livre Nous ne nous tairons plus : pratiques féministes de la radio et leurs contextes (1975-2000) édité en 2025 par les Archives contestataires. L’ouvrage fait suite à une journée d’étude qui s’est déroulée le 12 octobre 2023 à Genève autour des pratiques féministes de la radio. Il vient conclure un programme de numérisation, description et valorisation des archives sonores de deux émissions de radio féministes genevoises : Radio pleine lune et Remue-ménage. Ce site rend accessible les différentes contributions qui composent le volume ainsi que les extraits sonores qui illustrent les articles. Il est possible de commander l’ouvrage papier en écrivant à reservation@archivescontestataires.ch (176 pages, 13 x 20.8 cm, 19.00 CHF / EUR).  : : Sommaire : : Juliette Volcler, « Préface. Pirater les pirates » « Ne haïssez pas les médias, soyez les médias », en 1999, le slogan de la plateforme collaborative Indymedia invitait chacune et chacun à développer un « journalisme citoyen » sur Internet. Nouveau moment de lutte, avec l’émergence de l’altermondialisme pour s’opposer à la mondialisation néolibérale, notamment lors du sommet de l’OMC à Seattle. Archives contestataires, « Pratiques féministes de la radio. Une histoire d’archives et de sons » En 2011, Viviane Gonik nous confiait une dizaine de cartons de tailles et de formes diverses remplis de cassettes audio. C’étaient les archives sonores de Radio pleine lune, l’émission féministe diffusée tous les mercredis sur les ondes de Radio Zones et dont Viviane avait été une des productrices. Près de 200 émissions sont conservées sur un total difficile à définir précisément. Tout un monde de paroles et de musiques contenu dans des supports désormais trop fragiles pour être réécoutés sans risquer de les détruire. Anne-Christine Schindler, « Les Wellenhexen. Contre-culture féministe sur les ondes » Les Sorcières des ondes ont laissé peu de traces. Parmi celles qui subsistent se trouve un tract. On y voit une sorcière comique avec un micro, assise devant des appareils de transmission et d’enregistrement et on peut y lire « nous reviendrons » (mir chömmed wider) ainsi que des dates et des heures. C’est par ce genre de tracts que les radios pirates annonçaient leurs émissions. Géraldine Beck, « "Le mouvement des femmes comme racine et horizon". Pratiques de la radio par le mouvement féministe genevois » Au printemps 1976, la Nouvelle gauche genevoise est captivée, quelques soirées durant, par la diffusion d’une série d’émissions de radio produite par un groupe de pirates du coin. Émise illégalement sur la fréquence 101MHzs, elle s’appelle Radio pirate 101 et présente des contenus contestataires en lien avec les luttes locales. Les animatrices et animateurs dénoncent la crise, le chômage, la pollution, la circulation en ville, les mauvaises conditions (...)

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Guerre / Antimilitarisme

[Livre] PAS DE CAPITULATION SPIRITUELLE, ANARCHIE AUTOCHTONE ENFENSE DU SACRÉ, DE KLEE BENALLY

En novembre 2023, l’auteur Diné (Navajo) Klee Benally, a publié un livre magnifique sur la révolte radicale contre l’oppression capitaliste et coloniale. Le 30 décembre 2023, il nous a quitté, emporté par une maladie dont, officiellement, la cause est inconnue, mais dont on ne peut s’empêcher de penser qu’elle avait tout à voir avec les mines d’uranium et le nucléaire contre lesquels il avait lutté toute sa vie. Klee était né dans la réserve Navajo, le 6 octobre 1975. Sa famille était originaire d’une région appelée Big Mountain. En 1974, les Républicains, conduits par Barry Goldwater, avaient profité du scandale du Watergate pour faire passer une loi qui attribuait Big Mountain à la réserve Hopi, à la suite de quoi 10 000 Navajos ont été expulsés de chez eux. Des femmes âgées, armées de fusils de chasse, avaient résisté longtemps à la déportation. La grand-mère et des tantes de Klee avaient participé en première ligne à la résistance. Aujourd’hui, seule sa tante Louise Benally, beaucoup plus jeune que les autres, résiste toujours. Klee avait donc grandi dans la révolte et éprouvait une grande colère qu’il ne savait pas comment exprimer. Jusqu’à l’âge de 10 ans, quand il a découvert le punk. Sa mère était une ancienne chanteuse folk, et elle a formé un groupe avec Klee, son frère et sa sœur. Klee n’avait que 13 ans, mais il pouvait enfin exprimer sa rage. En Europe, il était surtout connu comme chanteur-guitariste du groupe punk-rock Blackfire. Son frère et sa sœur pensaient que c’était le meilleur moyen de faire connaître leurs problèmes. Klee avait des doutes, tandis qu’il devenait de plus en plus anarchiste. Il a acquis la conviction que l’action directe était préférable à la musique. Le groupe s’est séparé au printemps 2011. Klee a continué à écrire et enregistrer des morceaux aux paroles plus révolutionnaires et sorti trois albums, mais a consacré de plus en plus de temps à la lutte. Comme il vivait en Arizona, l’état le plus raciste des États-Unis, il a souvent été arrêté et poursuivi. Il a pourtant continué à lutter jusque dans les toutes dernières semaines de sa vie. Entre autres, il a soutenu les Palestiniens dès le 7 octobre 2023, jusqu’à ce qu’il soit vaincu par la maladie. Dans son livre, il exprime avant tout que rien n’est possible dans le système capitaliste, qu’il ne faut rien en espérer, que ce soit sauver la nature, combattre les inégalités les plus criantes, trouver un peu de justice. Il faut « détruire ce qui nous détruit ». Il avait une personnalité et un charisme exceptionnels. Il était surdoué, avait beaucoup de talents, et se disait lui-même musicien, réalisateur, artiste et – par-dessus tout – anarchiste Diné (Navajo). Il manque terriblement à tous ceux qui ont eu la chance de le connaître et à ceux qui continuent le combat. Christine Prat, (la traductrice) Un extrait du tout dernier article qu’il a publié 10 jours avant de se taire pour toujours : « …Ils sont autorisés par les Service des...

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Guerre / Antimilitarisme

Dissolution du Collectif Palestine Vaincra : répression politique contre le soutien de la Palestine

Le 27 février 2025, le Conseil d’État francais examinait le décret de dissolution du Collectif Palestine Vaincra, une décision initiée par le l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Cette audience marque une nouvelle étape dans la volonté du gouvernement français de criminaliser le soutien à la cause palestinienne et toujours plus de répression des mouvements militants en France. Le Collectif Palestine Vaincra, créé en soutien à la résistance du peuple palestinien contre plus de 76 ans de colonialisme de peuplement en Palestine, fait face depuis plusieurs années à une pression croissante des autorités françaises. En 2022, une première tentative de dissolution avait déjà été invalidée par le Conseil d’État. Mais le gouvernement persiste et revient à la charge contre le collectif. Tom Martin, porte-parole du Collectif, souligne la dangerosité de cette procédure : « Ce n’est pas seulement notre organisation qui est visée, mais toutes celles et ceux qui s’engagent pour la justice en Palestine. Accepter cette dissolution, c’est ouvrir la porte à une répression généralisée des mouvements de solidarité. » Au-delà du cas du Collectif Palestine Vaincra, cette décision crée un précédent inquiétant. Depuis plusieurs années, le gouvernement français multiplie les dissolutions administratives d’associations et de collectifs militants, notamment dans le cadre de la loi contre le séparatisme. Cette stratégie vise à museler toute forme d’opposition politique sous couvert de lutte contre « l’extrémisme ». Ce durcissement répressif s’inscrit également dans un contexte où les mobilisations pro-palestiniennes sont de plus en plus surveillées, les manifestations interdites et les prises de parole criminalisées. Pourtant, en France comme ailleurs, le soutien à la Palestine ne faiblit pas. La répression contre les organisations de soutien à la Palestine s’intensifie également en Belgique. Le nouveau gouvernement envisage d’interdire le collectif Samidoun, actif dans le soutien aux prisonniers palestiniens, en s’appuyant sur le projet de loi Ducarme (MR). Ce projet de législation, souhaite permettre la dissolution administrative d’associations accusées de menacer l’ordre public ou de servir de relais à des organisations qualifiées de terroristes. Présentée comme un outil contre « l’extrémisme », cette future loi sera utilisée pour restreindre la liberté d’association et de mobilisation en faveur de la Palestine. Comme en France, ces mesures illustrent une volonté politique de criminaliser la solidarité avec le peuple palestinien. Face à cette attaque contre les libertés fondamentales, le Collectif Palestine Vaincra appelle à une large mobilisation. Une pétition a été lancée pour dénoncer cette dissolution et défendre le droit d’exprimer une solidarité avec le peuple palestinien.

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Racismes / Colonialismes

Festival Bruxelles, Terre d’asile

Un festival pour mettre en avant la richesse multiculturelle de Bruxelles tout en montrant les problèmes auxquels sont confrontées les personnes migrantes, réfugiées, sans-papiers. Au programme : spectacles, films, expos, concerts, danse, ateliers participatifs, cuisine du monde. Retrouvez le programme complet via : https://transe-en-danse.org/bxlterredasile2025.pdf CONTACT, INFOS ET RÉSERVATIONS : info@transe-en-danse.be - donacoppi@hotmail.com Vendredi 21 février Dès 18h : Vernissage des expositions accessibles à toustes, durant les 3 jours du festival À CONTRE-COURANT DES PRÉJUGÉS - Réalisée par la commune de Jette, elle vous invite à découvrir les témoignages de dix femmes et hommes ayant un lien avec Jette sur leur parcours de migration, depuis le Maroc, le Tchad, l’Arménie, le Népal, la Guinée, l’Algérie, le Nigeria, leGuatemala ou le Rwanda. DIGNES ET DEBOUT - Réalisée par la Maison des Femmes – MOVE : Depuis 2018, ce projet réunitune 20aine de femmes issues de l’immigration pour s’interroger, comprendre, découvrir ou apprendre à décortiquer leurs situations de vie à travers la lorgnette des discriminations multiples et de la lutte contre ces dernières. NOS DROITS EN CAGE - Réalisée par Getting the Voice Out : Des détenus de nos centres fermés témoignent… TISSONS DES LIENS PAS DES MENOTTES - Une œuvre collective solidaire, qui transforme les liens colsons, parfois utilisés comme des menottes, en un filet de solidarité envers les personnes exilées, avec ou sans papiers. À 20h : SCÈNE OUVERTE MULTICULTURELLE : contes, chants, danses, slams, musique de tous pays... Professionnel ou amateur, envie de partager quelque chose ? Bienvenue à tous les âges ! Samedi 22 février INTER-EX-CHANGE ! Les réalisations des ateliers seront partagées sur scène dimanche à 19h ! 10h30 – 13h30 : Atelier créatif JOUER, IMAGINER ET RACONTER POUR CONSTRUIRE LA PAIX avec Michal Malinowski (Intercultural Storyteller Muzeum, Pologne) - Pédagogie non linéaire de l’imaginaire :construire des murs plutôt que des ponts : constructions collectives avec des blocs de bois, pour partager nos histoires personnelles ou imaginaires, les relier entre elles, et inventer un futur inclusif commun. 14h – 16h : Atelier bien-être DOUNADANCE avec Aissé Traoré : un mélange de chants et danses du monde qui met en valeur la lumière intérieure de chacun.e et permet à toustes de se rencontrer elles/eux-mêmes. 16h - 17h : Atelier découverte DABKE avec Main et Mahmoud Alghruz : Cette danse traditionnelle de Palestine de danse en cercle, toustes sur un même pied d’égalité : se tenir la main, battre le pied dans un rythme commun. Taper du pied ensemble, affirmer qu’on existe et célébrer la joie et l’unité, malgré tout... Apprenez les pas de base de cette danse et monter sur scène avec nous à la fin du spectacle de samedi soir ! À 14h et à 15h : animation ESCAPE GAME CONTRE L’EXTRÊME DROITE par la CSC Diversité (15ans+) De 14h à 17h : animations pour petits...

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Racismes / Colonialismes

[Projo] « L’incinérateur de cadavres » : l’univers inquiétant de Juraj Herz, une analyse de Tessa Pazenczewski

De janvier à juin 2025, l’UPJB projette un cycle de films : « La Shoah dans le cinéma d’Europe de l’Est ». Dans ce cadre, nous projetterons le film « L’incinérateur des cadavres » le dimanche 23 février à 16h Tourné à Prague en 1968 par Juraj Herz, d’après un roman de Ladislav Fuks, dans la foulée du renouveau du cinéma tchécoslovaque, sorti en 1969, mais bientôt interdit dans tout le territoire de la Bohême, la normalisation imposée par les chars russes est passée par là, ce film d’une férocité rare, nous plonge dans l’univers inquiétant d’un entrepreneur de pompes funèbres, monsieur Kopfrkingl, pour qui l’incinération semble un sacerdoce. Dès les premières images, visite familiale au zoo, serpents, panthères en gros plans, prédateurs à l’affût dans leurs cages, le ton est donné. Nous suivons Kopfrkingl dans son quotidien. Vie familiale, petite bourgeoisie banale, détails anodins. Mais rien n’est anodin, lentement le malaise s’installe. L’entreprise se développe, la promotion de l’incinération pour remplacer les funérailles traditionnelles progresse et… les temps changent. Les nazis sont à Prague. Kopfrkingl monte en grade, son efficacité impressionne. Et pourquoi ne pas voir plus grand ? Des immenses fours crématoires ? L’heure est aussi à la célébration du sang pur, Kopfrkingl serait-il un peu allemand ? Et sa femme, un peu juive ? Le film brasse une foule de questions. Et surtout, comment une idéologie pernicieuse et criminelle parvient-elle à imprégner totalement certains individus ? Rudolf Hrusinsky qui incarne Kopfrkingl ne quitte pas l’écran. Mielleux, machiavélique, souvent en gros plans, il exprime toute la charge maléfique du scénario. On n’oubliera pas de sitôt les visites récurrentes dans le Palais de la Crémation, aux cercueils richement ornementés, parfois ouverts… Rarement film a été reçu de façons aussi diverses. Certains y ont vu de l’humour noir, d’autres uniquement de la férocité, mais au-delà des appréciations subjectives, reste un art cinématographique magistral, une manière de filmer jamais gratuite, sans temps morts, où le noir et blanc renforce l’intensité des images et des acteurs qui tous ont littéralement intériorisé l’immense malaise qui baigne tout le film. Tessa Pazenczewski

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★ Ouverture des portes de l’Arka Bibli ★

La bibliothèque de l’Arka ouvre ses portes le 20/02 ! ★ L’arka bibli est une bibliothèque militante gratos et autogérée, ouverte à tousxtes et qui fonctionne sur adhésion (prix libre). ☆ Le projet est porté par un petit groupe de copaines qui se retrouve autour du concept de narration spéculative. L’objectif étant de nous permettre d’imaginer et de raconter des récits d’anticipations de futurs désirables et ainsi dépasser l’horizon capitaliste. On vise à proposer tant des analyses des systèmes de dominations qui façonnent nos sociétés que des ouvrages qui proposent d’autres horizons, au présent comme au futur. ★ Elle se situe au rez de chaussée de l’Arka, un squat fraîchement basé à Forest, où vivent quelques personnes et où des initiatives politiques se créent. ☆ Chaque jeudi on fait des permanences de 16 a 20h (les emprunts se font à ces moments-là) ! Viens nous rencontrer, te poser, t’informer, bouquiner, emprunter, lire un zine, discuter, boire un thé... ★ Pour fêter tout ça, on vous invite à une journée d’ouverture le 20/02 : ce sera notre première perm, de 16 à 20h, et on organise une projection surprise à 21h ! ☆ Rendez-vous au Avenue Wielemans Ceuppens, 52, on vous attend nombreuxses ! N’hésitez pas à nous contacter pour proposer des choses (des livres, des projections, des arpentages et autres) à : arka.hic@proton.me

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Extrême-droite / Antifascisme

Donald Trump et « Gaza, la Côte d’Azur du Proche-Orient » : un traitement médiatique déshumanisant de la RTBF

Ce mardi 4 février, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, Donald Trump a surpris en proposant de vider Gaza de sa population et reconstruire le territoire pour en faire une « Côte d’Azur du Proche-Orient » sous contrôle américain. « Et tout le monde à qui j’en ai parlé – ce n’est pas une décision prise à la légère – tout le monde à qui j’en ai parlé aime l’idée que les Etats-Unis prennent le contrôle de ce territoire, le développent et créent des milliers d’emplois pour en faire quelque chose qui sera magnifique » a déclaré le président américain. La manière dont l’émission belge « C’est vous qui le dites » a traité l’information illustre le traitement médiatique déshumanisant des Palestinien·nes. L’émission de micro-trottoir de la RTBF a ainsi interrogé ses auditeur·rices en présentant le projet de Trump comme une possibilité sérieuse, la décrivant comme telle : « Le but est de démanteler toutes les bombes et les armes présentes sur le territoire puis d’aplanir la zone pour ensuite la développer économiquement et créer de l’emploi. C’est une bonne nouvelle ? » Une question qui normalise un discours de colonisation forcée en omettant complètement la volonté et les droits des habitant·es de Gaza ainsi que le génocide en cours. Cette déshumanisation s’inscrit dans une tendance plus large du traitement journalistique de la question palestinienne. L’Observatoire des médias en France, Acrimed, a consacré son numéro 49 de la revue « Médiacritiques » sur la thématique « Israël – Palestine. Le Naufrage du débat Public ». Le constat est sans appel : nombreux médias occidentaux usent de doubles standards dans leur manière de présenter les victimes des conflits, de compassion sélective, d’invisibilisation de la tragédie de Gaza et de déshumanisation. Les Palestinien·nes sont trop souvent réduits à des chiffres, des « terroristes » ou des entités sans voix. L’utilisation d’un lexique chargé d’émotions pour certaines victimes et distant pour d’autres renforce cette invisibilisation. Les victimes palestiniennes ne sont pas dignes d’une véritable information. « La situation telle qu’elle est présentée quotidiennement par les médias est trop souvent distante et déshumanisée. Or, voir nos histoires réduites à des chiffres et des statistiques me rend triste. La vie d’un Palestinien s’apparente à un parcours infernal entre les contrôles incessants aux checkpoints et les prisons. C’est la, la réalité de la colonisation de peuplement et ses conséquences sur nous autres qui avons eu la mauvaise idée de naitre ici ». Mohammad Sabaaneh De plus, l’émission de la RTBF a présenté la proposition de Trump sans analyse critique, ni contre-discours immédiat. La présentation brute de ce projet donne l’impression qu’il pourrait être bénéfique, sans souligner ses implications coloniales violentes, son irrespect complet pour le droit international et omettant la violence du génocide en cours. Cela va a l’encontre du cordon sanitaire médiatique mis...

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Médias

Chopper La brèche à la B.O.U.M.

Pendant la permanence de la bibli anarchiste La B.O.U.M. se tiendra un stand de la revue La Brèche. Ça sera le bon moment pour venir vous procurer le dernier numéro (le 6) à prix libre. "La Brèche est une revue d’enquêtes bruxelloise sur les lieux d’enfermement et leurs mondes. Son approche est activiste : elle n’a pas pour vocation de dégager le « vrai » point de vue, mais bien de transmettre et de relier entre elles une pluralité de perspectives, de construire des prises critiques sur les logiques carcérales, et de rassembler les voix de celles et ceux qui leur résistent." "Avec cette revue, nous voulons ouvrir une porte sur le monde carcéral, permettre à chacun et chacune de l’observer, pour questionner son fonctionnement, qui à son tour questionne celui de notre société. Mais il s’agit aussi de montrer que la prison, dans son extrême violence, dans son cadenassage, est un lieu où il peut se passer quelque chose. C’est-à-dire montrer les lieux, les modes sur lesquels les acteurs et actrices se réapproprient leurs capacités d’agir, les lieux où se trament des résistances et se créent des brèches." Pas de présentation ou de débat organisé, juste de la rencontre plus informelle et ouverte. La Brèche est autoproduite, sans entrée fixe d’argent, et est distribuée gratuitement dans les prisons. Tout soutien est bienvenues pour aider au payement des impressions. On en profitera pour mettre en avant les livres ainsi que les brochures de la bibli qui tournent autour de thèmes similaires (taule, justice transformatrice, abolitionnisme pénale, anti-carcéral...). Tous les autres livres de la bibli sont aussi empruntables. C’est de 18h à 21h (au minimum) , à la B.O.U.M, Boom café, rue pletinckx 7. 1000 bxl.

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Santé / Soins

Grève nationale : une mobilisation massive (historique) contre le gouvernement et l’accord Arizona.

Crédit, Lydie Nesvabda. Ce jeudi 13 février, une marée humaine a envahi les rues de Bruxelles en réponse à l’appel des syndicats et des travailleur·ses du secteur public, mais également de nombreux groupes militants. Entre 60.000 (selon la police) et 100.000 personnes (selon les organisateur·rices) ont bloqué le pays pour dénoncer les coupes budgétaires et la casse des services publics, et montrer leur désaccord avec le gouvernement De Wever. Transports, écoles, hôpitaux, culture, justice : partout, la colère monte contre un gouvernement qui détruit les conditions de travail et sacrifie les droits sociaux. Aviation clouée au sol, métros et bus à l’arrêt, audiences reportées, écoles et lieux culturels fermés : le pays a tourné au ralenti, contre l’Arizona et son gouvernement. Crédit Lydie Nesvabda. Crédit, Lydie Nesvabda. Crédit, Lydie Nesvabda. Le cortège a démarré de la Gare du Nord en fin de matinée, rassemblant des dizaines de milliers de manifestant·es venu·es de tout le pays. Professeur·ses, cheminot·es, agent·es communaux, soignant·es, travailleur·ses des transports et bien d’autres se sont joints à l’appel pour dénoncer les réformes budgétaires et les attaques contre leurs conditions de travail. Un blocage et un piquet de grève ont eu lieu dès 6h du matin sur le campus de l’ULB, pour dénoncer les coupes budgétaires et le sous-financement de l’éducation. Image d’une entrée bloquée à l’ULB. Notons également la présence en nombre des pompiers, et de plus d’un millier de militaires, malgré que Théo Francken ait annulé l’autorisation de manifester pour la profession ce jeudi, forçant la plupart d’entre eux à poser un jour de congé pour rejoindre la mobilisation. Crédit, Lydie Nesvabda. Le cortège scandait notamment « La démocratie, elle est ici, c’est pas l’Arizona qui fera la loi » et a déployé une banderole « Arizona, bras armé du patronat ». Au niveau du métro Arts-Loi, le bloc de « Commune colère »* a dévié du tracé de la manifestation pour s’avancer vers le siège du parti Les Engagés rue Joseph 2, suivi par d’autres manifestant·es. De la peinture a été jetée vers le siège du parti, pour montrer le mécontentement face à leur « trahison ». En effet, les électeur·rices dénoncent l’alliance des Engagés, qui se présentait comme centriste, avec des partis de droite et d’extrême droite. La police a répondu en chargeant et en gazant la foule devant le siège. Crédit, Lydie Nesvabda. Crédit, Lydie Nesvabda. Les forces de l’ordre ont également gazé et chargé des militaires au niveau de la place Louise et à Arts-Loi. Plusieurs interpellations ont eu lieu, dont celles de manifestant·e·s en possession de projectiles ou de pétards. Par ailleurs, de nombreux tags et d’autres dégradations ont eu lieu tout au long du chemin, notamment à la Toison d’Or, où des vitrines ont été brisées. Plusieurs enseignes ont été visées, dont le Carrefour situé devant le métro Arts-Loi, qui a été la cible de jets de projectiles, de vitres brisées,...

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Médias

LE CRI une émission des personnes privées de libertés

LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. L’émission est diffusée sur : . Radio Air Libre 87.7 MHz - Dernier jeudi du mois - 19:30 . Radio Campus 92.1 FM - Premier mardi du mois - 10:00 . Radio Panik 105.4 FM - Premier jeudi du mois - 11:00 Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be Bonnes écoutes à tout.e.s. Le Cri est une émission mensuelle réalisée par des détenus de la prison de Haren, dans le cadre d’un atelier d’éducation permanente organisé par le GSARA asbl et la FAMD (Fondation d’Assistance Morale aux Détenues) au sein de la prison de Haren. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants. Contact : lecri@gsara.be

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Médias

[Projo/Discussion] « Ici c’est notre maison ! »

Soirée de discussion sur des alternatives pratiques à la propriété privée et sur l’avenir du DK « Dast ist unser Haus ! » - "Ici, c’est notre maison" est un film-documentaire (allemand sous-titré français) sur le Mietshäuser Syndikat : un réseau allemand de propriétés collectives comptant près de 200 espaces d’habitation et 5000 habitant.e.s. Le film présente le fonctionnement de ce réseau d’habitations reposant sur un alliage subtile d’autogestion, de caisses mutuelles de solidarité entre espaces collectifs, de montages juridiques permettant de neutraliser certains principes constitutifs de la propriété privée, le tout au plus faible coût possible pour les habitant.e.s. Donnant la parole aux acteur·ices du Syndikat, le film explique au gré d’un voyage aux quatre coins de l’Allemagne les ressorts de cette forme alternative à la propriété privée et la vie collective qu’elle rend ainsi possible. Existant depuis près de 30 ans déjà, le modèle du Mietshäuser Syndikat s’est depuis propagé dans toute l’Europe : Autriche, Espagne, France, Tchéquie, Angleterre ou encore aux Pays-Bas. Partout donc, sauf ... en Belgique. Mais plus pour longtemps ! Plusieurs groupes sont sur le pied de guerre pour transposer ce modèle en Belgique, notamment à Bruxelles ! La projection sera suivie d’une discussion autour du film et des initiatives collectives autour de ce modèle alternatif de propriété collective. Cette soirée sera également l’occasion de discuter de l’avenir du DK et de l’éventualité du rachat du lieu. Des discussions s’engagent en effet à ce propos, notamment sur la forme de propriété collective qui conviendra le mieux à l’esprit du lieu... Programme : 18h30 – Accueil 19h00 – Début de la projection 20h15 – Discussion sur le Mietshäuser SyndiKat, la possibilité de transposer ce modèle en Belgique et l’avenir du DK Bienvenues !!! Contact du collectif bruxellois qui travaille sur Mietshäuser Syndikat : Si vous ne pouvez pas être là, mais êtes intéressé·es par la démarche autour du Mietshäuser Syndikat, vous pouvez écrire à l’adresse mhs-bxl@bruxxel.org

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Racismes / Colonialismes

[Chine] DeepSeek censure la minorité ouïghoure

L’intelligence artificielle développée en Chine soulève des interrogations sur la neutralité et l’objectivité des intelligences artificielles. DeepSeek opère une censure systématique de la situation des Ouïghours, un groupe ethnique turcophone musulman, qui vit principalement dans la région autonome du Turkestan oriental (Xinjiang), dans l’ouest de la Chine. Cette minorité est violemment réprimée par le gouvernement chinois, cette répression inclut des emprisonnements massifs dans des camps de rééducation, des sévices physiques et psychologiques, ainsi que des tentatives de destruction culturelle et religieuse. Ces actes sont passées sous silence ou minimisées dans les médias contrôlés par Pékin. DeepSeek, alimentée par d’énormes bases de données et des algorithmes sophistiqués capables d’analyser, de filtrer et de manipuler l’information, est accusée de participer activement à cette censure, cette IA semble systématiquement filtrer et bloquer les informations sur la situation des Ouïghours. Les utilisateurs ont pu remarquer que lorsque l’IA est interrogée sur le sujet, elle s’autocensure. Il y a plusieurs mois, c’est l’application TikTok qui avait été épinglée pour la censure du génocide culturel de cette minorité. Ces IA sont donc capables de détecter des termes, images ou vidéos jugés sensibles par le Parti communiste chinois, et de les bloquer, de les altérer avant la diffusion au public.

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Extrême-droite / Antifascisme

Le monde académique belge pour Gaza6 700 universitaires signent une lettre pour le boycott

Ce mercredi 15 janvier, le jour de l’annonce d’un cessez-le-feu entre la résistance palestinienne et le régime colonial israélien, près de 6 700 universitaires, doyen·nes, professeur·es, chercheur·ses, et étudiant·es ont signé une lettre ouverte adressée aux conseils des recteurs néerlandophones (VLIR) et francophones (CRef) en Belgique, pour réclamer un boycott académique. Depuis des décennies, mais encore plus depuis le 7 octobre, des voix se lèvent au sein du monde universitaire pour la mise en place d’un boycott à l’encontre de l’Etat israélien. En Belgique, depuis plus d’un an, des mobilisations étudiantes et du corps académique ont eu lieu dans différentes universités du pays contre la complicité des institutions belges avec le génocide en cours et la colonisation de la Palestine. Dans cette lettre ouverte, « Belgian Universities for Palestine » explique sa démarche derrière son appel au boycott. Quelques extraits choisis : « En tant que personnel et étudiant·es des universités belges, nous nous adressons à vous parce que nous ressentons une profonde inquiétude et un besoin urgent d’assumer notre responsabilité sociale et juridique en tant que communauté universitaire. Dès le 15 octobre 2023, une semaine après les attentats du 7 octobre, 800 universitaires et experts en droit international, en études des conflits et en études sur les génocides ont mis en garde contre le risque de génocide dans une déclaration publique. Aujourd’hui, plus d’un an plus tard, nous sommes tous témoins de la façon dont leur mise en garde, fondée sur une expertise académique et des connaissances historiques approfondies, est devenue une réalité.«  « Selon l’agence des Nations unies OCHA, plus de 44 000 personnes ont déjà été tuées et plus de 100 000 blessées. Sur les 2,2 millions d’habitant·es de Gaza, 1,9 million sont déplacé·es à l’intérieur du pays, soit 90 % de la population. Plus de 340 000 d’entre eux sont confronté.es de manière catastrophique à l’insécurité alimentaire. De nombreux experts pensent que le nombre réel de victimes est beaucoup plus élevé. Des milliers de personnes sont encore ensevelies sous les décombres causés par les bombardements incessants. En outre, les chiffres officiels ne tiennent pas compte des décès indirects dus aux maladies, à la faim et au manque de soins de santé. En juin, la revue scientifique The Lancet a publié une estimation qui chiffre à 186 000 le nombre total de décès causés par la campagne militaire israélienne, soit près de 8 % de la population. Un rapport publié en octobre 2024 par l’université de Brown estimait que la faim à elle seule avait coûté la vie à plus de 65 000 personnes.«  « Si l’on inclut les victimes directes et indirectes, on obtient une image beaucoup plus complète et encore plus choquante du génocide actuel. Devi Sridhar, professeure de santé publique mondiale à l’Université d’Édimbourg, estime que plus de 335 000 personnes sont probablement déjà mortes, soit près de 15 % de la (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

[Zine] Distribution CrashTest#2 + prépa « CrashTest#3 » ?

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test, et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #2 40 petites pages en Noir et Blanc & Poster détachable en cadeau ! à partir du 13 février un stock de zine serra mis à dispo au Boom Café pour commencer. Leur vente à prix libre servira à l’impression de nouveaux exemplaires ou du prochain numéro. La distribution commence mais on manque de logistique, donc si tu veux commander un stock pour les distribuer toi même contact nous et on s’arrange. PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF seront bientôt disponible si vous souhaitez gérer des impressions : En attendant, les anciens numéro sont toujours dispo CrashTest#0 (décembre 2024) CrashTest#1 (janvier 2025) LA SUITE !? Crash-Test#3 : Spécial « Logements » Ouaip, pour le numéro 3 (qui sortirait mi-mars) on propose un thème et c’est « Logement », un peu pour faire rebond avec l’actu du « Housing Day » (Rassemblement pour le droit au logement à BX le 6 avril) et parceque les gens aiment les thèmes. Et toi t’aimes les thèmes ou tu détestes les homophonies ? Mais pas obligé d’être dans le thème non plus. Pourquoi t’es bien là où t’es ? Pourquoi t’es pas bien là où t’es ? Pourquoi tu ne sais pas être là où tu pourrais être bien ? Pourquoi tu peux pas rester là où tu était bien ? Argent, amour et problème de toiture, garantie locative, voisinages en mirador et mérules avec retards de loyers. DEADLINE du moissonnage pour le 7 Mars : Donc pour y participer, il faut prendre contact avant la deadline. Si t’envois des trucs trop tard et que ça ne parle pas d’évènement à venir, ça sera pour le zine d’après, ou d’après, ou d’après etc. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages. Faut bien un premier jet avant d’avoir un rebond. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Distribuer, faire la promo du trucs, trouver de nouvelles personnes qui pourrait aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter sur un meilleur axe mais vers le même mur. Vous pouvez envoyer vos propositions ou contributions pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Guerre / Antimilitarisme

La Chronique Syrienne d’Interstices-Fajawat, 10 février 2025

Chaque semaine depuis décembre, puis toutes les deux semaines, le collectif « Interstices - Fajawat » rédige une chronique factuelle sur les événements de la période écoulée passée en Syrie. CHRONIQUE ECRITE EN COLLABORATION AVEC LE COLLECTIF/MEDIA “CONTRE ATTAQUE“ Depuis notre dernière chronique beaucoup de choses ont évolué et il n’est pas évident de sélectionner ce qui est le plus pertinent et le plus utile à la compréhension du contexte général de la Syrie post-Assad à deux mois de sa chute. Prise de fonction officielle et promesses de Al-Sharaa Ahmed al-Sharaa a été officiellement confirmé dans son rôle de président par intérim le 29 janvier à l’issue de la première visite d’un chef d’Etat étranger dans la nouvelle Syrie, en la personne de l’Emir du Qatar Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani. Cette nomination sans consultation extérieure a été décidée à l’occasion d’une conférence composée de dizaines de militaires et lui octroie le pouvoir de constituer un conseil législatif « temporaire » dans la durée de la transition. A cette occasion il a livré son premier discours à la nation. La prise de parole a duré cinq minutes, mais a été salué pour sa simplicité et également pour son choix de rendre hommage aux luttes des Syriens et Syriennes, qu’il a pris soin de nommer en usant d’un vocabulaire inclusif. Deux jours après que Sharaa ait rendu hommage au martyr Hamza al-Khatib, l’enfant de Deraa dont l’enlèvement, la torture et l’assassinat par les sbires du régime d’Assad avait été l’une des étincelles de la révolte de 2011, son tortionnaire Atef Najib, cousin de Bachar al-Assad, a été arrêté à Latakia. Quatre jours plus tard c’est l’ancien ministre de l’intérieur de Assad entre 2011 et 2018, Mohammad al-Shaar, qui s’est rendu aux nouvelles autorités. Le 5 février, Al-Sharaa et son premier ministre ont enfin pris le temps de rencontrer les associations de familles de disparus, avant de réaffirmer leur volonté de créer un département spécifique pour enquêter sur ces disparitions, de protéger les lieux et preuves des crimes et de poursuivre tous les criminels de l’ancien régime dans une perspective de justice transitionnelle. L’une des actualités hautement symboliques de ce début février est le coming-out de « CESAR », l’ancien agent de la police militaire d’Assad qui avait fait sortir au péril de sa vie près de 55 000 clichés photographiques de Syrie, apportant la preuve des tortures et exécutions de masse perpétrées par le régime. Ses révélations avaient donné lieu à la mise en place d’une « loi César » en 2020. Dans une première interview à visage découvert donnée hier à Al-Jazeera, Farid Al-Madhan demande la levée des sanctions contre la Syrie qui portent son nom de code. Traque des sbires d’Assad et meurtres quotidiens L’armée du gouvernement de transition continue de mener des opérations militaires pour traquer les anciens sbires du régime d’Assad, et notamment dans la région de Homs où au cours des semaines passées...

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Médias

[Brochure] Le néo-carnisme de Jocelyne Porcher

Ce texte est une retranscription de l’épisode #24 du podcast "Comme un poisson dans l’eau" réalisé par Victor Duran-Le Peuch. Victor Duran-Le Peuch : « Salut, moi c’est Victor Durand-Lepeuche et vous écoutez un entretien de Comme un poisson dans l’eau, le podcast contre le spécisme. Aujourd’hui, on s’arrête un peu sur les écrits et les discours d’une des opposantes idéologiques à l’antispécisme, Jocelyne Porcher. C’est une des personnes qui a par exemple co-écrit une tribune dans Libération en 2018 intitulée « Pourquoi les véganes ont tout faux ? » et qui enchaîne sophisme sur sophisme. Presque tout est faux dans les affirmations de cette tribune, sauf peut-être lorsque les auteur·ices parlent du succès de la propagande végane et écrivent qu’aujourd’hui, les opinions contraires au véganisme, pourtant majoritaires, doivent se justifier par rapport à lui. Eh bien oui, la domination humaine sur les autres animaux commence à ne plus aller de soi, commence à être fragilisée. Et nos opposants ressentent, face à la montée en force de nos critiques et de nos revendications, le besoin de se justifier, de relégitimer l’ordre spéciste, d’ériger des digues en produisant de nouveaux discours idéologiques. Fondamentalement, c’est ça ce qu’on appelle le néo-carnisme. Le carnisme, c’est l’idéologie qui légitime l’exploitation des autres animaux. Et le néo-carnisme, c’est quand le carnisme a besoin de se réinventer et de produire de nouveaux discours face à l’avancée du mouvement social contre le spécisme. Le discours de Jocelyne Porcher est une des versions du néo-carnisme contemporain. Et on a pris le temps de le décortiquer en détail avec mon invitée du jour, Axelle Playoust-Braure Je l’avais déjà reçue dans la première saison, et je vous encourage d’ailleurs à aller réécouter les épisodes 9 et 10, dans lesquels elle nous présentait la pertinence de penser la question du spécisme depuis un cadre matérialiste comme un ordre social. Je rappelle qu’Axelle Playoust-Braure est journaliste pigiste, et c’est la co-autrice de l’ouvrage Solidarité animale, défaire la société spéciste. Allez, on est parti·es pour un débunkage de Jocelyne Porcher. V : Bonjour Axelle Playoust-Braure. Axelle Playoust-Braure : Bonjour. Introduction V : « Je vous avais déjà reçue dans le podcast pendant la première saison, et je vous retrouve à nouveau aujourd’hui pour que l’on parle d’un sujet important, d’une personne importante, Jocelyne Porcher. Je dis importante parce qu’elle s’est positionnée dans ses écrits et ses prises de paroles publiques comme une opposante presque acharnée à l’antispécisme et une critique assez féroce du véganisme. Peut-être que je peux commencer par vous demander qui est Jocelyne Porcher ? Et pourquoi mérite-t-elle qu’on lui consacre un épisode entier ? A : « Jocelyne Porcher est sociologue, directrice de recherche à l’INRAE, et elle est beaucoup discutée dans les milieux antispécistes véganes, parce qu’elle a beaucoup écrit sur...

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