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[RADIO] Marche contre les exclusions du chômage ! Acte 1 et 2 et la grêve nationale du 29 avril 2025

Ce mercredisoir 4 juin à 20h30 émission Tranche d’Anar avec la diffusion du son des prises de paroles et slogans pendant la marche contre les exclusions du chômage, Acte 1 qui a eu lieu le jeudi 24 avril avec un passage devant l’onem, actiris, cpas de saint gilles et fgtb et cpas de forest, ... et l’acte 2 qui a eu lieu le mardi 3 juin vers le cpas d’ixelles et etterbeek. L’acte 3 et 4 suivront. Ensuite on vous passera quelques prises de paroles à la fin de la manif du grêve nationale du 29 avril 2025. Et on terminera avec l’agenda militante de stuut.info Musiques : « Job seeker » de sleaford mods Prochaines dates actions contre l’Arizona : et la 2e loi-programme : mardi 10 juin action « et nos 170000 offres d’emploi utlimes, MM. les Engagé.es ? », faisons la file devant le cabinet Coppieters 8h30, derrière la gare de Namur mercredi 25 Juin grève et Manif nationale. La 2e « loi-programme » est en examen au parlement, c’est LE moment de mettre une pression en désaccord ! 10h, gare du nord, Bruxelles lundi 30 juin un débat avec 3 président.es de CPAS (PS, Ecolo, MR) et l’association des commues Brulocalis. réfléchir à l’insoutenabilité de ce choc qui touchera en premier lieu les 19 communes de Bruxelles, et notre 1e ligne de lutte contre la pauvreté. 11h-13h, 19 rue Pletinckx, 1000 Bruxelles le 1 er juillet et le 3 juillet examen et vote de la 2 ième loi-programme au parlement fédérale pour plus d’info regardez sur la page facebook « Exclusions du chômage 2025 Uitsluiting van de werkloosheid »

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LE CRI #7 - une émission des personnes privées de libertés

Le CRI #7 - La vie sociale et les relations en prison. Dans cette nouvelle émission les participants parlent des relations sociales et de leur vie quotidienne en prison. Réalisation : Jamal, Faouzi, Serhat, Taoufik, Sayour, Gaetan, Djibril, avec l’aide de Ben et Despina. Arrangement sonore et Mixage : Jean-Noël Boissé Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants.

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La police poursuit et tue un enfant de 12 ans

Ce lundi 2 juin, une voiture de police a percuté et tué un enfant de 12 ans près du parc Élisabeth à Ganshoren. L’accident a eu lieu lors d’une course-poursuite. L’accident s’est produit vers 18h dans le parc Élisabeth. Les secours sont intervenus et ont tenté de réanimer la victime, mais n’ont pas pu sauver l’enfant, qui est décédé sur le coup. Une enquête a été ouverte par le parquet de Bruxelles. Selon les témoignages de voisin·es, après avoir renversé l’enfant, les policiers ont interdit aux témoins de la scène de filmer ce qui se passait. Ils ont également contrôlé toutes les personnes présentes et des témoins ont été insulté·es et menacé·es. Les policiers ont invoqué la dangerosité des trottinettes sur le trottoir pour tenter de justifier l’accident. Un policier aurait déclaré : « Quand vos jeunes roulent sur les trottoirs et tuent des petites vieilles sur le trottoir on ne dit rien » La maman de la victime s’est rapidement rendue sur place mais n’a pas pu voir son fils, qui avait directement été emmené par les secours. Elle a seulement pu consulter une photo pour identifier la victime. Ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit. Il y a moins d’un mois, une voiture de police a tué Christophe Amine en le renversant rue Blaes à Bruxelles, également lors d’une course-poursuite. En mai 2017, Sabrina et Ouassim ont aussi été tué·es renversé·es à l’issue d’une course-poursuite. Tout comme Adil, Mehdi et Domenico. Quel que soit le motif de la course-poursuite entamée, les dangers d’une telle course sont connus et ont maintes fois été démontrés. La victime avait 12 ans. Il se déplaçait sur une trottinette, comme tant d’autres enfants à Bruxelles. Il est mort à 12 ans, parce que la police a choisi de mener une course-poursuite en pleine ville. Nous adressons notre soutien et nos condoléances à la famille et les proches de la victime.

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Racismes / Colonialismes

[France/Calais] Résumé Mai 2025

AU MOINS 6 MORT.ES EN MAI Le 12/05/25, Mussa, un homme de 29 ans a été retrouvé mort à bord d’une embarcation au niveau du Portel. Le 14/05/25, Ahmed, un homme érythréen de 39 ans est mort à Marck écrasé par un camion qui a continué sa route. Le 19/05/25, Natnael, un homme érythréen de 31 ans est mort au large de Boulogne en tentant la traversée de la Manche. Yahia, un autre homme est « officiellement » porté disparu. Le 21/05/25, une femme et son fils de 8 ans sont morts au large de Calais en tentant de traverser la Manche. La commémoration est partie en manif sauvage. HARCELEMENT – dans les bus Depuis le 1er janvier 2025, la présence de la police sur certaines lignes de bus à Calais est synonyme d’une augmentation de la répression pour les personnes exilées. On signale plusieurs personnes empêchées de monter dans les bus, interpelées et emmenées en retenue administrative ou placées au CRA de Coquelles. Tout ça accompagné de violences verbales ou physiques et facilité par la présence d’un camion de la PAF qui suit les bus où se trouvent les keufs. Flyer bus FR_A4 – sur les lieux de survie Plusieurs personnes exilées ont témoigné de violences policières ces derniers jours. Des policiers en uniforme et en civil ont attaqué des campements en cassant/vidant des cuves d’eau et aspergeant des tentes avec du spray au poivre. EXPULSIONS Le 21/05, une audience au tribunal administratif de Lille a confirmé la future expulsion du lieu de vie « Jean Boin » (quartier des Fontinettes). Une grosse expulsion avec mise en bus forcée (appelée mise à l’abri par les autorités) peut arriver à tout moment. A quelques dizaines de mètres, le lieu de vie « Fontinettes » expulsé l’année dernière a été cadenassé. Le 22/05, le lieu de vie « Terre et eaux » a fait l’objet d’une grosse expulsion. Toutes les affaires ont été saisies et les habitant.es ont été forcées à monter dans les bus. Personne n’avait été informé d’une audience ou de la décision de justice. Le 28/05, la préfecture a fièrement communiqué sur l’expulsion du lieu de vie dans le secteur du stade de l’Epopée. Là non plus il n’y a eu aucune communication d’une procédure aux habitant.es. SQUAT ORANGE Depuis la décision du tribunal en avril qui accorde un délai de 5 mois au squat avant expulsion, de nouvelles énergies ont donné vie à un chantier avec des habitants et des soutiens et ont permis d’améliorer les conditions matérielles du lieu. WAREHOUSE La « sécurisation » impressionnante de la Warehouse créée de nombreux débats et certain.es bénévoles n’hésitent pas à manifester leur désapprobation. « CENTRE DE RETOUR » DU UK Le gouvernement britannique a annoncé vouloir mettre en place des « centres de retour » hors du royaume-uni, pour sous-traiter l’expulsion vers leur pays d’origine des demandeur.euses d’asile rejeté.es. Un modèle similaire à l’accord conclu entre l’albanie et l’italie en novembre 2023, et qui fait écho au plan rwanda de...

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[Brochure] Roule ou crève

"L’handicap est un luxe que tout le monde ne peux pas se payer" LAUR PONTAK "L’handicap est un luxe que tout le monde ne peux pas se payer" J’écris ce zine afin que celle.ux ayant du mal à accepter leur situation puissent réfléchir, faire leur deuil et finalement accepter leur situation (nouvelle ou pas), vivre mieux, s’unir et militer pour l’égalité des droits ; pour plus de reconnaissance, plus de respect, plus de visibilité. Il est aussi destiné à tous.tes celle.ux qui sont désireux.ses.s de s’informer et d’aider la cause peu importe leurs raisons. Il vise à développer et acquérir plus de compréhension, d’empathie pour tou.tes celleux qui ne vivent pas directement le handicap, la maladie et le validisme, dans le but de mieux vivre ensemble et lutter à nos côtés contre le monstre validisme. Je passe ma vie à tenter éduquer le monde, en tant que racisée en tant que queer, féministe, en tant qu’handicapée, en tant qu’adoptée. Je réponds du mieux que je peux aux questions, je fais de la pédagogie en me convainquant moi-même qu’ainsi je participe à faire du monde un lieu moins pourri pour l’humanité. C’est prétentieux... Mais c’est ce qui me permet d’avoir l’énergie et la foi pour écrire ce texte en tout cas. Je m’appuie en grande partie sur le livre « Les invalidés : nouvelles réflexions philosophiques sur le handicap » de Bertrand Quentin qui fut une vraie bible libératrice pour moi ! Handicap : Limitation d’activité ou restriction de la participation à la vie en société subie par une personne en raison d’une altération d’une fonction ou d’un trouble de santé invalidant. Personne en situation de handicap. Validisme : oppression vécue par les personnes vivant en situation de handicap physique ou mental. C’est la norme du/de la valide, qui régit le fonctionnement de tout le monde. EXISTER, ETRE RECONNU, QUÊTE IDENTITAIRE : AMBIGUITÉ DE L’ACTIVISME. Nous avons besoin des autres pour assurer notre identité personnelle. Aujourd’hui, je ressens plus fortement le besoin de m’engager, prendre la parole et m’exprimer sur la question du handicap et du validisme, car j’ai pris conscience que c’est a moi de le faire, je veux prendre l’espace en quelque sorte. C’est aux concernés de mener les luttes en priorité, suivis de leurs alliés pas l’inverse. Souvent des gens concernés par une situation similaire à la mienne viennent discuter avec moi utilisant l’excuse : « c’est quoi votre fauteuil ? Il a l’air au top » je fais donc souvent de la pub pour Kuschall gratuite ! Je ne le fais pas pour la marque mais pour que les gens trouvent le matos qui leur correspond, tout comme moi qui ais trouvé l’outil le plus adapté à mes besoins. Ces pensées que je vais développer ici, ça fait des années que je les ai en tête, que je les nourris d’écrits sur le sujet, de débats, d’expériences dans la vie. Bien-sur je ne vais parler ici que de ce que je connais (le handicap physique) et ce que les années m’ont amenée à penser sur...

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Santé / Soins

Des prisonniers sont toujours incarcérés à Saint-Gilles malgré des conditions de détention inhumaines

En avril dernier, le gouvernement fédéral faisait le choix de continuer à incarcérer des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles afin de faire face à la surpopulation carcérale des prisons belges. Pourtant, le site carcéral saint-gillois est fréquemment pointé du doigt pour ses conditions de vie jugées inhumaines. Malgré d’innombrables alertes à ce sujet et le fait que la date de fermeture de la prison de Saint-Gilles soit repoussée chaque année depuis dix ans, l’incarcération de prisonniers sur ce site carcéral n’est donc pas près de se finir. Cet énième prolongement de l’activité de la prison de Saint-Gilles a été mis en place par la ministre de la Justice Annelies Verlinden, qui avait présenté le 15 avril dernier une note pour faire face à la surpopulation carcérale. Notons que la population carcérale moyenne en Belgique est estimée à 116,6 %, soit 16,6 % de plus que la capacité maximale des sites carcéraux. Cette note, une fois validée par le gouvernement fédéral, a permis à l’activité du site carcéral saint-gillois d’être une nouvelle fois prolongée. Pourtant, deux mois plus tôt, la Cour d’appel de Bruxelles condamnait encore une fois l’Etat belge pour traitement inhumain et dégradant des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles. Statistiques surpopulation carcérale Voici un tableau qui dresse l’état de surpopulation des prisons belges les plus touchées par ce phénomène. L’indice de « 100 % » signifie que la totalité de la capacité d’une prison est occupée. Ainsi, avec un indice de 153,1% , un site carcéral comme celui de dinant dépasse de moitié sa capacité maximale. La surpopulation de sites carcéraux est une problématique grave étant donné qu’elle réduit drastiquement la qualité vie ainsi que le suivi personnel et psychologique des prisonniers concernés. Les mesures d’urgence de cette note sont valables pendant une période de maximum 5 ans. Bien que cette période de 5 ans puisse être raccourcie par un arrêté royal délibéré en Conseil des ministres dans le cas où une évaluation que le taux de surpopulation aurait suffisamment diminué, il serait d’un autre côté probable que la prison de Saint-Gilles soit encore en activité durant l’entièreté de cette période. Pourtant, le site carcéral saint-gillois est en état d’insalubrité très avancée et nécessite d’importants travaux de rénovation. Ce n’est pas la première fois que cette prison est pointée du doigt pour ses conditions de vie particulièrement inhumaines. En décembre dernier, le chanteur Jonas Gomes lançait l’alerte sur son compte Instagram. Après avoir donné un concert à des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles, il a observé les conditions de vie atroces dans lesquelles les prisonniers y sont incarcérés. Dans une tribune publiée sur Instagram, le chanteur fait référence à des cellules sans fenêtres qui sont à la fois étouffantes en été et glacées en hivers, à une hygiène désastreuse : « Les prisonniers n’ont accès qu’à une ou deux douches par semaine et (...)

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Médias

Mort d’un homme dans les Marolles : récit médiatique à sens unique

Dans la nuit de dimanche à lundi 12 mai, Christophe Amine Chollet est mort à Bruxelles, dans les Marolles, après avoir été percuté par une camionnette de police. Les secours sont arrivés mais n’ont pas pu le réanimer. Un autre passager a été blessé. Dès le lendemain, la plupart des médias ont publié plusieurs articles en reprenant principalement les informations du parquet. On y lit que le » scooter » aurait « refusé la priorité de droite » et que le véhicule de police ne roulait « pas à une vitesse excessive« . Le mot « malencontreusement » est utilisé pour qualifier la collision. On précise aussi que le scooter pourrait avoir été « volé » et « débridé« . On parle de « scootériste » pour désigner la victime, on ne cite pas son nom … Le vendredi 23 mai, on apprend que le conducteur de la camionnette de police roulait sans permis depuis deux ans. Malgré cela, la majorité des articles continue d’orienter le récit vers une mise en cause de la victime, insistant sur le supposé caractère « suspect » du véhicule, et minimisant la responsabilité policière. Le fait qu’un agent de l’État, au volant sans permis, ait percuté un homme qui ne représentait aucun danger, est relégué à l’arrière-plan. La victime est déjà désignée responsable, avant même que l’enquête ne soit menée à son terme. Qui raconte les morts que l’État provoque ? La manière dont les médias ont repris quasiment mot pour mot le communiqué du parquet, sans aucune distance critique avec le narratif policier, sans même essayer de donner une voix aux proches, aux témoins, aux habitant·es du quartier est frappante … Dans ces médias, l’homme décédé n’a pas de nom, pas de visage, pas d’histoire. Il est réduit à un engin motorisé. Le fait qu’il ait été tué par un véhicule de police, qui plus est conduit par un agent sans permis, est omis ou relégué au second plan, présenté comme un détail technique. Et pourtant, on parle ici d’un drame, de la mort de Christophe Amine Chollet, père de famille, percuté par un véhicule de l’État. D’après les médias et pour le parquet : il n’y avait pas de poursuite, pas d’excès de vitesse, juste une « collision malheureuse« . Pourtant, des riverain·es habitant la rue ou s’est produit l’accident témoignent d’une voiture qui roulait à grande vitesse sans sirène au moment des faits. Comment, alors, a-t-il été possible pour les médias de ne pas évoquer la responsabilité policière dans ce drame ? Ce n’est pas la première fois que cela se produit. À chaque mort impliquant la police, un récit politico-médiatique se mets systématiquement en place. On commence par parler de la responsabilité de la victime : délinquance potentielle, véhicule suspect, comportement dangereux. La victime n’est jamais totalement victime, surtout quand elle est racisée, issue d’un quartier populaire. Ce type de traitement médiatique n’est pas seulement froid et déshumanisant, il est aussi complice des crimes commis par la police. Il participe à une culture de l’impunité (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Des milliardaires d’extrême-droite pour le bien commun ?

Ce 4 juin se tient un événement caritatif à Bruxelles : la Nuit du Bien Commun. Concept importé de France, il s’agit d’une soirée où de riches philanthropes se rassemblent pour faire des dons aux associations de leur choix, via le Fonds du Bien Commun. Si l’idée peut paraître louable et innocente, derrière ce Fonds et cette soirée se cachent un projet politique et un rejet du financement public qui posent question. Pierre-Édouard Stérin : milliardaire au service de l’extrême-droite En France, le Fonds du Bien Commun a été créé par le milliardaire cofondateur du groupe Smartbox : Pierre-Édouard Stérin. Exilé fiscal en Belgique, il explique et assume ne pas vouloir donner d’argent à l’État français. En effet, il considère que l’État fait “n’importe quoi” avec ses finances et préfère éviter les impôts, ainsi que consacrer sa fortune et organiser des soirées caritatives pour récolter de l’argent afin de contribuer “au redressement de la France et à la promotion du Christ”. Pour ce faire, Stérin a créé le plan Périclès, avec lequel il veut permettre la victoire politique de la droite et de l’extrême-droite. Il veut moins d’argent pour l’État, mais des centaines de millions d’euros pour son projet réactionnaire. D’autres milliardaires en Belgique La Nuit du Bien Commun qui se tiendra à Bruxelles n’est pas directement organisée par Stérin, mais par quatre riches philanthropes belges qui affirment que le comité bruxellois est “souverain dans la sélection des associations lauréates de la soirée ». Ce comité n’en est pas moins lié au Fonds du Bien Commun français, par son nom et par la reprise directe du concept, sans distance clairement revendiquée par rapport au projet politique réactionnaire de Pierre-Édouard Stérin. L’année dernière, après les révélations des liens du Fonds avec l’extrême-droite, en France et en Belgique, des grands acteurs historiques de la philantropie se sont retirés du comité de la Nuit du Bien Commun, notamment la Fondation Roi Baudoin. La charité au lieu de la solidarité ? Par-delà le projet politique que porte Pierre-Édouard Stérin avec son plan Périclès, le concept-même d’événements comme les Nuits du Bien Commun interroge. En effet, il s’agit de réunions de grandes fortunes qui décident de ce dont la société aurait le plus besoin, en finançant telle ou telle association et pas une autre. En France, les associations financées par le Fonds du Bien Commun sont proches des milieux catholiques intégristes, parfois même de mouvements identitaires. Cela se traduit par exemple par le financement de la lutte contre le droit à l’avortement ou les droits des minorités LGBTQIA+. En Belgique, les liens avec un projet politique réactionnaire de type Périclès sont moins évident mais pourquoi s’associer avec le projet de Stérin ? Plus largement, laisser le financement de luttes sociales aux mains de milliardaires s’inscrit dans le définancement des missions sociales des pouvoirs publics. On ne s’attaque pas aux causes...

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Racismes / Colonialismes

Islamophobie : l’État veut cartographier les femmes voilées dans le service public

Ces derniers mois, l’islamophobie s’est banalisée jusque dans les plus hautes sphères politiques en Belgique, alors même que des actes violents d’extrême droite se multiplient. À Bruxelles, une ratonnade menée par des néo-nazis brugeois a failli tourner à l’assassinat raciste. En janvier, un militant d’extrême droite a été condamné pour avoir planifié des attentats contre des mosquées. Il y a quelques mois, le président du 1er parti francophone, le MR, expliquait que l’islamophobie ne devait pas être un délit, que c’était « comme l’arachnophobie« . Dans la foulée, Valérie Glatigny ( MR), ministre de l’Éducation, relançait une polémique raciste montée de toute pièce autour d’un prétendu « radicalisme islamique » qui infiltrerait l’école, en s’appuyant sur des chiffres complètement biaisés. Ces propos ont été dénoncés par les syndicats enseignant·es et contredits par des enquêtes journalistiques, notamment un long article du Soir qui démonte ce fantasme. Mais la dernière offensive islamophobe d’État en date franchit un nouveau cap : fin avril, Vanessa Matz, ministre de l’Action et de la Modernisation publiques (Les Engagé·es), a adressé un courrier aux administrations fédérales leur demandant de recenser « les pratiques actuellement en vigueur […] en matière de port d’uniforme ou de code vestimentaire ». Dans le climat islamophobe actuel, ce langage codé ne trompe personne : il s’agit de cibler, de manière insidieuse, les femmes portant le hijab* dans la fonction publique. Cette démarche s’inscrit dans une logique de fichage, de surveillance, et de mise à l’écart, danger typique d’un racisme institutionnel qui cible les personnes musulmanes ou assimilées comme telles. Face à cette mesure islamophobe, plusieurs collectifs antiracistes ont pris la parole pour dénoncer fermement cette nouvelle attaque contre les droits et libertés des femmes musulmanes : « Nous n’avons pas encore repris notre souffle après les récentes actualités concernant les violences islamophobes à Molenbeek, que nous voilà face à une nouvelle qui glace le sang. » « Une note ministérielle, adressée à différentes instances fédérales, demande de cartographier la présence de femmes musulmanes portant un foulard au sein de la fonction publique. Ce document a été transmis aux hauts fonctionnaires de plusieurs services publics, après plusieurs mois de tentatives pernicieuses mais avortées de mettre les travailleuses concernées à l’écart. » « Cette information est particulièrement inquiétante et confirme le constat dressé par de nombreux expert.e.s et organisations de défense des droits humains : la haine qui resurgit est alimentée par l’action même de nos autorités. » « En octobre 1940, une ordonnance similaire, appliquée au service public belge, imposait le fichage des Juifs sous prétexte qu’ils seraient racialement incompatibles avec les intérêts de l’État et l’exercice des fonctions publiques, qu’ils influenceraient négativement la vie publique et...

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[Brochure] En attendant la guérilla anarchiste

Sommaire : À propos de visibilité et de la proposition de guérilla En attendant la guérilla anarchiste À propos de la capacité d’agir anarchiste. Une réponse au texte « En attendant la guérilla anarchiste » Le secret est de continuer à commencer À propos de visibilité et de la proposition de guérilla Nous sommes en 2024 et la brutalité génocidaire au cœur des États-Unis n’a jamais été aussi flagrante. Les tentatives les plus prometteuses de ces dernières années pour mettre en place des campagnes activistes et anarchistes de grande envergure n’ont pas atteint leurs objectifs. Au contraire, elles subissent actuellement des représailles vicieuses, l’État montrant une fois de plus qu’il ne renoncera jamais volontairement à un quelconque aspect de son pouvoir. Cependant, ces campagnes ont réussi à raviver les flammes de l’attaque violente et autonome et à les répandre dans tout le pays. Il est donc compréhensible que, alors que le monde continue de s’effondrer et que de nouvelles infrastructures de domination, des pipelines aux cop cities, sont construites tout autour de nous, de nombreux anarchistes et autres radicaux à travers le pays ont proposé de poursuivre l’escalade. Maintenant que la pratique de l’attaque par de petits groupes d’affinités s’est relativement répandue aux États-Unis, beaucoup d’entre nous sont confrontés à ses limites. Les attaques sporadiques semblent peu susceptibles de nous faire progresser vers quelque chose comme une rupture insurrectionnelle dans laquelle l’État perd le contrôle de sa population – et, au-delà d’une telle rupture, vers une transformation sociale révolutionnaire elle-même. Ces limites ne se limitent pas à l’organisation informelle – une organisation formelle (c’est-à-dire permanente, nommée) peut souffrir d’attaques qui ne mènent nulle part, tandis que l’organisation et la coordination informelles peuvent, au contraire, permettre des attaques qui nous rapprochent de toutes sortes d’objectifs. Cette dernière approche n’a pas été largement discutée ou explorée aux États-Unis, du moins pas ces dernières années. Ainsi, lorsque les anarchistes proposent l’escalade, beaucoup imaginent qu’ils se débarrassent de l’informalité et qu’ils mettent en place une sorte d’organisation formelle. Plus précisément, l’une des propositions les plus populaires est la création d’une organisation de guérilla. L’approche de la guérilla promet des solutions à beaucoup de ce qui semble manquer dans les cercles anarchistes contemporains : l’engagement, la cohérence, ce que certains pourraient appeler une sorte d’« intelligence » ou de pensée stratégique, un ciblage incisif, et des projets spécifiques centrés sur des objectifs ambitieux à long terme, comme la révolution. Pourtant, il y a au moins deux problèmes importants dans la façon dont la proposition de guérilla a été discutée aux États-Unis au cours de l’année écoulée : l’un concerne les hypothèses sur le niveau de clandestinité nécessaire pour l’escalade, que je (...)

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Racismes / Colonialismes

Exil.s & Création.s - évènement autour de l’éthique de la relation dans les projets arts, socio-culturels avec les Sans papiers

Exil.s & Création.s 2025 invite les Fruits du Baobab au K1 - Kanal-Pompidou, Avenue du Port 1 - 1000 Bruxelles Exil.s & Création.s 2025 invite les Fruits du Baobab au K1 - Kanal-Pompidou, Avenue du Port 1 - 1000 Bruxelles Vendredi 13 juin de 13h30 à 17h30 : demie journée professionnelle autour de la médiation culturelle avec les personnes sans papiers : Pour qui ? Pourquoi ? Par qui ? A quel titre ? Au nom de quoi ? Vendredi 13 juin de 18h à 20h : Vernissage et visite guidée de l’exposition Nous ne sommes pas dangereux, nous sommes en danger par la Voix des sans papiers de Bruxelles Samedi 14 juin de 9h15 à 18h : Journée publique Exil.s et Création.s en 2 séquences complémentaires : Panel de la matinée : Sculpter le Droit, de l’interprétation à la réappropriation des droits fondamentaux, quelles marges imaginer, quelles perspectives engager ? Des interventions de juristes et expert·es des droits (de l’image, d’auteurice, culturels, du travail, des étrangers, international) en miroir aux organisations des sans papiers. Panel de l’après-midi : Who cares ? Pratiques de solidarités et d’Ethique de la relation au service de la lutte des sans papiers dans les projets artistiques et socio-culturels. Clôture : Concert dessiné avec les membres de Studio Baraka Grafika et des Voix des Djembés. Les interventions parlent et partent des terrains d’actions et des expériences, l’expertise et les revendications de collectifs sans papiers auto-organisés. Exil.s & Création.s est une plateforme de réflexions, de formations et d’interventions autour de l’éthique de la relation et des bonnes pratiques dans les projets artistiques et socio-culturels avec les personnes sans papiers. Son comité de pilotage comprend des membres de la Voix des sans papiers de Bruxelles, de Liège, du Comité des femmes sans papiers, avec des alliances formalisées avec artistes associé·es, des chercheur·es, des membres d’Ecoles Supérieurs d’Arts (St Luc, Erg, …), de collectifs et d’associations. Avec : Aïsta Bah, Taslim Mamadou Diallo, Thierno Dia, Halidou Ouandaogo, Alberto Tchama, Modou Ndiaye, Henriette Essami-Khaullot, Leticia Assemien, Bintou Touré, Mohammed Traoré, Rosy Maffo, Apollinaire Lessomo, Crecha Gomez, Abdourahmane Pap’ Dieng, Milady Renoir, Aliette Griz, Florence Delhaye, Thisou Dartois, Cécile Thuillier, Cécile Dujardin, Coline Fouquet, Asma Soulista, Hélène Bernard, Romane Armand, Laurence Rassel, Thierry Vanhasselt, Studio Baraka Grafika, Emmanuelle Nizou, la Voix des Djembés, Barbara Mourin, Adèle Belenger, Espace Sémaphore, Et Camille Louis, Léo Manac’h, Marie Moreau, le Bureau des Dépositions, Anna Rispoli, La Candidate, Amoureux Vos Papiers, Y EN A MARRE !!!, Faïza Hirach, IWW Belgium, Virginie Quoidbach, Morgane Degrijse, CESEP, Khalid Chatar, CFS-EP, Hyphen-Ated, Désorceler Frontex, CEC Le Chant des Rues, Rafael Salgado, ITECO, Maaika Santana, Zinneke, Pacôme Béru, Pierre Marchand, Atelier Cartographique, Christel...

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Extrême-droite / Antifascisme

La Belgique autorise à nouveau la livraison d’armes à Israël – Une action de masse organisée !

Alors que ; le génocide du peuple palestinien s’intensifie, que l’armée de l’état coloniale israélien s’applique à détruire toute forme de vie, et toutes les infrastructures permettant la vie à Gaza, que des discussions diplomatiques sont menées par Israël et les Etats-Unis pour déporter un million de palestinien·nes et qu’Israël entend « conquérir toute la bande de Gaza et y rester » : le Conseil d’Etat a autorisé à nouveau le transit d’armes par Belgique pour aller vers Israël. En mai 2024, un arrêté ministériel pris par Elio Di Rupo (PS), interdisait tout transit de matériel militaire par les aéroports wallons (Liège et Charleroi Bruxelles-Sud) à destination d’Israël. Si un génocide est aujourd’hui possible en Palestine, c’est car Israël est soutenu militairement, diplomatiquement, économiquement et logistiquement dans son entreprise d’extermination du peuple palestinien. Par les États-Unis, puis par l’Europe. En effet, les Etats-Unis représentent près de 80% des importations militaires israéliennes.[1] Depuis le début du génocide en octobre 2023, les Etats-Unis ont dépensé 17,9 milliards (d’autres estimations sont un peu plus basses) de dollars en matériel militaire destiné à Israël. [2] Source graphique : https://www.cfr.org/article/us-aid-israel-four-charts#chapter-title-0-4 En ce sens, les états européens – qui eux, acheminent également des armes et possèdent un partenariat économique bilatéral fort avec Israël (l’accord d’association EU – Israël) – et les Etats-Unis sont directement complices du génocide, car ils fournissent les armes dont Israël a besoin. Ces armes transitent majoritairement par voie maritime (avec les compagnies ZIM et Maersk). Mais également via le transport aérien, où Challenge Airlines, un groupe d’entreprises notamment lié à Israël, opérant à Liège, joue un rôle considérable. Challenge Airlines, transporte notamment des pièces et équipements pour les avions (F-16, F-35) qui bombardent en permanence la bande de Gaza. Mais aussi du matériel hautement explosif, des roquettes ainsi que des technologies permettant d’enclencher des bombes sont également acheminés par la compagnie. Selon Vredesactie*, qui a enquêté en profondeur sur Challenge Airlines, les tribunaux belges sont compétents pour poursuivre l’entreprise pour complicité de crime de guerre et contre l’humanité, puisque le matériel militaire qu’elle se charge de livrer à Israël est certainement utilisé dans le génocide à l’heure actuelle. Au moins, 62 vols de Challenge Airlines, ont transporté directement du matériel militaire d’une base américaine à la base Nevatim en Israël. Malgré les mobilisations massives depuis un an et demi partout dans le monde et en particulier en Occident pour rompre tout lien (économique, militaire, diplomatique …) avec Israël, le mouvement propalestinien n’a pas encore réussi à arriver à ses objectifs. Au-delà des déclarations des politiques, le soutien matériel et concret à Israël continue. Le génocide continu....

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Manifestation du 29 avril contre l’Arizona

Retour sur le bloc Commune Colère à la manifestation du 29 avril à Bruxelles contre l’Arizona et son monde. Lors de cette manifestation, de nombreux collages ont été effectués dans les rues de Bruxelles. Le siège de Vooruit, membre de la coalition Arizona a également été pris pour cible. Commune Colère appelle à se mobiliser en bloc le 22 mai pour la manifestation nationale du secteur non-marchand, voici leur communiqué : « Le 22 mai, les travailleur·euses du non-marchand sont en grève. Et nous serons dans la rue, en bloc, pour dire haut et fort : la vie n’est pas une marchandise ! Pour la première fois, les militant.e.s de Commune Colère de toute la Belgique se regroupent pour former un seul bloc national ! Commune Colère Bruxelles sera donc rejoint par Commune Colère de Liège, Charleroi, Namur et Mons. Un front commun contre la destruction sociale orchestrée par le gouvernement Arizona ! Pourquoi on sera là ? Parce que ce gouvernement prétend qu’il n’a “plus les moyens” de financer les secteurs essentiels… tout en offrant des milliards aux grandes entreprises et en organisant la traque aux malades, aux chômeur·euses, aux précaires, aux migrant.e.s. et aux sans papier. C’est un choix politique. Et nous disons non à cette logique. NON aux politiques antisociales et antiécologiques ! NON à l’austérité, à la flexibilité, à la répression sociale ! OUI à une société du soin, de la solidarité, du commun ! » Manifestation du 29 avril contre l’Arizona Lecture

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Décès de Christophe Amine Chollet dans les Marolles : le policier qui l’a renversé n’avait pas de permis de conduire

Ce matin, l’avocate de la famille de Christophe Amine Chollet nous a révélé que le policier qui l’a mortellement percuté dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 mai roulait sans permis de conduire. Nous avons également reçu des témoignages de riverain.es de la rue Blaes qui confirment le fait que la camionnette de police qui l’a renversé au croisement entre la rue Blaes et la rue des Capucins n’avait pas ses gyrophares allumés. Ces deux éléments mis ensemble renforcent la culpabilité policière dans le cadre de cet énième décès d’une personne au contact de la police à Bruxelles et en Belgique. Le permis de conduire du policier lui avait été retiré après un excès de vitesse en 2023. Le policier, qui avait pourtant l’obligation de repasser son examen de conduite ne l’a jamais fait. Cela fait donc deux ans que cet agent des forces de l’ordre roulait sans permis de conduire en toute impunité. Pourtant, quelques heures après le drame, le parquet assurait que « Selon les premiers éléments de l’enquête, le scooter – refusant la priorité de droite – aurait malencontreusement heurté le véhicule de police »*. Il s’agissait alors de présenter les événements comme un accident maladroit, alors même que l’agent de police roulait sans permis. Comment est-il imaginable qu’un policier, censé représenter « l’ordre et la sécurité », puisse conduire librement sans permis de conduire et percuter une personne innocente jusqu’à la tuer ? Le parquet mène actuellement deux enquêtes distinctes sur cet incident : l’une sur les circonstances précises de l’accident et l’autre sur l’infraction de conduite sans permis commise par l’agent impliqué. Pour les faits de conduite sans permis, l’agent en question a été arrêté et déféré* au parquet. Il devra répondre de ses actes devant le tribunal de police. Suite au décès de Christophe Amine Chollet, Juliette Moreau, l’avocate de sa famille avec qui nous sommes en contact, a adressé un courrier au bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close (PS), ainsi qu’à Michel Goovaerts, chef de corps de la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles, tous deux responsables des forces de l’ordre dans le secteur où le décès s’est produit. Plus d’une semaine après leur avoir écrit, celle-ci n’a toujours pas reçu la moindre réponse ou accusé de réception de leur part. Ce silence prouve encore une fois la déshumanisation politique des victimes de violences policières. Une fois encore, il nous est extrêmement difficile d’imaginer qu’un responsable politique de l’envergure de Philippe Close (PS) ne témoigne pas de l’attention nécessaire envers les proches d’une personne décédée lors d’un contact avec les forces de l’ordre, dont il a la responsabilité politique en tant que bourgmestre de Bruxelles. Une cagnotte a été ouverte pour soutenir financièrement la famille et les proches de la victime après les funérailles qui ont eu lieu mardi dernier et qui ont représenté un coût important pour ses proches. Voici le compte bancaire : BE18...

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[Concert] ButterFlai : ácrata folk contra la represión

« Buterflai » présente un concert musical, didactique et artistique qui s’inscrit dans le courant du ácrata folk. Ses paroles abordent des thèmes comme la résistance, la liberté et la critique sociale, en se focalisant sur la lutte contre la répression et l’injustice. Le direct se caractérise par son focus sur la narration et l’utilisation d’instruments acoustiques, créant une ambiance qui invite à la réflexion sur les problèmes sociaux. 3 disques autoédités sont disponibles, « aprenderé », « refranero agrícola », « Sen Esquencer » et des chansons inédites incorporées pour des compilations caritatives. Avec 20 ans de parcours, il vient depuis l’Euskadi [le pays basque] avec un nouveau format accompagné de vidéos avec explications en français et sous-titres en anglais, générant une facilitation de la compréhension du contenu ou de la signification de chaque chanson. « Buterflai » presenta un concierto didáctico, musical y artístico que se identifica con la corriente del folk ácrata. Sus letras suelen abordar temas de resistencia, libertad y crítica social, enfocándose en la lucha contra la represión y la injusticia. El directo se caracteriza por su enfoque en la narrativa y el uso de instrumentos acústicos, creando un ambiente que invita a la reflexión sobre problemas sociales. Tienes 3 discos autoeditados en la calle, « aprenderé », « refranero agrícola », « Sen Esquencer » y canciones inéditas incorporadas para recopilaciones benéficas. Con 20 años de andadura, llega desde Euskadi con un nuevo formato, acompañado de vídeo con explicaciones en Francés y subtítulos en Inglés, generando una facilitación y comprensión del contenido o significado de cada canción.

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[Brochure] La grève des loyers dans les foyers Sonacotra

Sommaire Chronologie des évènements Introduction Les foyers Sonacotra, créés dans les années 1950, avaient pour objectif l’hébergement et la gestion de la main d’œuvre immigrée, notamment algérienne. Marquée par l’héritage colonial, la Sonacotra va connaître au milieu des années 1970 un important mouvement de contestation mené par les résidents eux-mêmes. Moment de lutte relativement méconnu, la grève des loyers dans les foyers Sonacotra menée par les immigrés organisés autour du « Comité de coordination » nous éclaire sur notre histoire sociale, notamment sur celle des luttes de l’immigration. Il place au centre la question de l’autonomie vis à vis des organisations politiques, mais aussi celle de l’organisation que chaque mouvement doit se doter (ou non) pour mener à bien la lutte. Contre le « foyer-prison », les augmentations de loyers, et la gestion paternaliste des « gérants », c’est bien une lutte pour une vie meilleure, menée dans et contre le dispositif du foyer lui-même, qui se donne à voir dans ce mouvement de grève. Ainsi, cette brochure entend répondre aux questions suivantes : En quoi la lutte menée par les résidents immigrés des foyers Sonacotra nous éclaire sur ce que signifie l’autonomie politique des luttes ? Dans quelle mesure ce mouvement de grève est-il exemplaire des luttes de l’immigration dans les années 1970 ? Qu’avons-nous à apprendre de cette expérience passée ? Partie 1 - Les foyers Sonacotra, la genèse coloniale d’un habitat ségrégatif 1. Un peu de contexte : La fondation des foyers Sonacotra La Société Nationale de Construction de logement pour les Travailleurs Algériens (SONACOTRAL) est fondée en 1956. Il s’agit d’un organisme semi-public dont la principale activité est de construire et gérer des foyers pour les travailleurs immigrés. Elle gère plus de 275 foyers en France qui hébergent environ 70 000 travailleurs. Son premier président est Eugène Claudius-Petit. Renommée SONACOTRA après l’indépendance de l’Algérie puis ADOMA en 2006, l’entreprise se développe surtout à partir du milieu des années 1960 avec l’explosion de la demande de logement des travailleurs immigrés, qui habitent alors majoritairement dans des bidonvilles. En 1964, 43% des Algériens de France vivent dans des bidonvilles (celui de Nanterre abritait +14 000 personnes jusqu’en 1968 C’est le Ministère de l’Intérieur qui pousse à une centralisation de l’hébergement des travailleurs immigrés. En parallèle d’une politique de "résorption" de l’habitat insalubre, le relogement en foyer des immigrés algériens est pour l’Etat français, un moyen de porter atteinte au FLN (Front de Libération National), alors fortement implanté dans les bidonvilles de Nanterre. La Sonacotral est créée, et s’organise autour de 2 secteurs : • Secteur hôtelier, qui s’occupe de la gestion de foyers et de cités de transit déjà construit. • Secteur immobilier, qui se charge de l’achat de terrains et de la construction de nouveaux foyers et...

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Pride : promesses politiques, climat transphobe et homonationalisme

À l’occasion de la Pride, la question se pose : où en sont vraiment les droits des personnes LGBTQIA+ en Belgique ? Derrière les discours rassurants et les drapeaux arc-en-ciel, analysons les prétendues avancées pour les personnes LGBTQIA+, notamment celles de la nouvelle coalition fédérale signée le 31 janvier 2025 entre la N-VA, le MR, Les Engagés, Vooruit et le CD&V. Un vernis progressiste, mais dans les faits, les droits défendus sont ceux d’une minorité privilégiée : les personnes blanches, belges, cisgenres, de classe moyenne ou supérieure. Pendant ce temps, les autres personnes LGBTQIA+, racisées, trans, non-binaires, migrantes, précaires, restent en marge. Invisibilisées. Ou pire : directement ciblées. Des allures progressistes Certaines mesures de l’accord sont saluées par les associations. L’interdiction des interventions médicales non-urgentes sur les enfants intersexués sans leur consentement est considérée comme une avancée historique en faveur de l’intégrité corporelle. La clarification du cadre légal autour de la gestation pour autrui (GPA), avec un accent sur la protection des personnes porteuses et des enfants, répond à une demande de longue date de la communauté. L’accès à la santé pour les personnes LGBTQIA+ connaît également quelques progrès, notamment avec l’élargissement de la disponibilité de la PrEP, traitement préventif du VIH, et le renforcement de l’accompagnement médical pour les personnes trans, via un meilleur accès aux traitements hormonaux et chirurgicaux, ainsi qu’un soutien psychologique plus adapté. Des oublis révélateurs Mais ces avancées ne sauraient masquer les limites de cet accord. Le texte ne prévoit toujours pas de reconnaissance légale pour les personnes non binaires. Aucune mesure spécifique ne concerne les personnes LGBTQIA+ en situation de demande d’asile et leurs besoins, pourtant particulièrement exposées aux violences, même dans leur parcours administratifs, de demande de personnes réfugiées. La Belgique a déjà été critiquée pour ses procédures d’asile, qui ne prennent pas toujours en compte les besoins spécifiques des personnes réfugiées LGBTQIA+. Les conditions du don de sang restent discriminatoires pour les hommes homosexuels et bisexuels. Par ailleurs, l’intention du gouvernement de réévaluer scientifiquement l’utilisation des bloqueurs hormonaux chez les adolescent·es trans suscite l’inquiétude : les associations rappellent que ces jeunes ont besoin d’un accès rapide à des soins adaptés pour préserver leur santé mentale, et non d’un nouveau délai bureaucratique. La question des moyens financiers alloués à la lutte contre les discriminations alourdit encore le bilan. L’Unia, l’institution interfédérale pour l’égalité, a vu son budget amputé de 25 %, dès l’entrée en vigueur de l’accord de l’Arizona, ce qui affaiblit les mécanismes de protection des personnes LGBTQIA+. Dans le même temps, Unia et l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH) tirent la (...)

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