Manchette

Extrême-droite / Antifascisme

Histoire de l’antisémitisme : Les « judéo-bolchéviques »

Pour l’Université Populaire de Bruxelles, la lutte contre l’antisémitisme mérite une réflexion plus sérieuse que les instrumentalisations politiques ou médiatiques qui sont faites du terme. Nous reviendrons aujourd’hui sur le concept du "judéo-bolchevisme", en reliant ses expressions historiques et modernes. Publications à retrouver sur la page Instagram @universitepopulairebx Chapitre II - Le « judéo-bolchevisme » Cette expression apparaît au moment de la révolution bolchévique de 1917. Reprenant d’autres complots accusant les juifves d’être révolutionnaires ou agitateurs, ce mot composé permet à la bourgeoisie antisémite et anticommuniste de présenter le mouvement communiste grandissant comme un complot juif. Véritable fondation du fascisme européen, des éléments issus de ce complot se retrouvent encore aujourd’hui quand on entend parler de « grand remplacement », des « lobbies », ou de « l’islamo-gauchisme ». Il est donc primordial de revenir sur son histoire. Dans notre première publication, nous revenions sur l’histoire des pogroms dans l’empire russe, en particulier la vague de pogroms de 1881-1884 ayant suivi l’assassinat du tsar Alexandre II. La population juive de l’empire russe avait alors été désignée comme responsable de l’assassinat, en réalité commis par le groupe de socialistes révolutionnaires Narodnaya Volya. Certains mouvements conservateurs antisémites faisaient déjà l’association entre marxisme et judaïsme, du fait des origines juives de Karl Marx. Mais cette fois, c’est le nouveau tsar Alexandre III, ses ministres, ses services secrets (l’Okhrana) et la presse russe, qui relaient cette accusation à l’échelle d’un état. Lorsque Nicolas II accède au trône en 1894, il est perçu comme plus libéral que son père. Les éléments conservateurs et antisémites de la bourgeoisie russe vont donc chercher à empêcher toute réforme, en prétextant un complot juif qui chercherait à détruire la Russie. C’est ainsi qu’est rédigé entre 1897 et 1901, possiblement par l’agent des services secrets russes Matveï Golovinski, le plus célèbre des livrets de propagande antisémite : Le protocole des sages de Sion. Edition de 1905 des Protocoles, intitulé "Le grand dans le petit" © Sergeï Nilus Le pamphlet affirme dévoiler des réunions secrètes organisées en parallèle du 1er Congrès Sioniste à Bâle en 1897, dans lesquelles « les juifs » prépareraient un immense plan pour prendre le contrôle du monde. En réalité, le contenu plagie largement un texte français, le Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu de Maurice Joly, pamphlet satirique et antimonarchiste de 1864 qui décrivait un plan fictif de domination mondiale par Napoléon III. Il intègre également le contenu d’une série d’autres pamphlets antisémites, et ses chapitres sont relayés par le journal ultranationaliste Znamya, la presse du mouvement d’extrême droite russe qui se regrouperait en 1905 sous le nom des « Cent-Noirs ». L’objectif des Protocoles est de renforcer...

Bruxelles Bruxelles | Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

Les révoltes des Batetela contre le régime colonial belge

« Onotetela kema fumbe » ( un Mutetela n’est jamais esclave). La révolte des Batetela - de l’expédition de Haut-Ituri, qui eu lieu il y a 127 ans (2e insurrection). Article re-posté de : BlackHistory Qui sont les Batetela ? (Odimba wa lokombe : un batteur de tambour à fente). Il y a deux versions principales concernant la provenance des Batetela : D’abord, selon la tradition orale, les Batetela seraient originaires du Soudan, et ce n’est qu’à la désertification du Sahara que ce peuple Bantu serait entré dans le bassin du Congo. Selon l’autre version de L’Abbé André Ngowu Ndjovu -licencié en philosophie- les mouvements migrants des Batetela débuteraient entre 2500 et 500 av J.C. Ces derniers auraient quitté le Sud du Nigéria et le Nord du Cameroun, en longeant la lisière de la forêt équatoriale en direction du Haut-Nil (Soudan du Sud). Cependant les Nilotiques (populations autochtones de la vallée du Nil ) les repoussèrent et ce n’est qu’au 17e siècle qu’ils pénétrèrent dans le bassin du Congo , qui à cette époque était déjà occupé par les pygmées (personne appartenant à une population humaine dont la moyenne de taille masculine adulte est inférieure à 150 cm). Toujours est-il que les Batetela font partie du groupe Anamongo (descendants du peuple Mongo) mais un conflit sépara les Batetela et les Mongo. L’origine de cette rupture remonte à des temps anciens : deux frères se disputaient la tête d’une gazelle. Selon le droit d’aînesse la tête revenait à l’aîné mais le petit frère refusa de céder cette partie à son grand frère. En effet, déguster une tête de gazelle permettait d’acquérir une très grande intelligence. À l’issue de ce conflit, les deux frères prirent deux directions opposées. Cette séparation les entraina à travers la République démocratique du Congo. Toutefois, d’autres légendes racontent qu’une femme qui serait plutôt à l’origine de ce conflit entre les deux frères. D’où vient le nom Tetela ? Selon Feu Albert Diheka , ancien chef traditionnel, l’origine de ce nom est apparue lors d’un contact entre les esclavagistes arabo-swahili et des autochtones : les descendants d’Onkutshu Membele décidèrent d’affronter les arabo-swahili bien que ces derniers soient en supériorité technologie. C’est donc de cet affrontement que vient le nom « Tetela ». « Tetela » signifie « des gens qui ne savent pas parler, qui ne comprennent pas leur langue » donc des "des barbares". *Ba = pluriel (batu) *Mu = singulier (mutu) La généalogie des Batetela : Membele est le descendant des Mongo, le descendant de Membele est Onkutshu. L’ancêtre commun des Batetela est Onkustshu Membele. Il eut trois fils répondant du nom de : Ngando, Ndjovu et Watambolo, qui eurent également des enfants. Selon Albert Diheka, « Onkutshu Membele » serait donc le véritable nom de ce peuple et non Tetela. Dans quelle région se trouve les Batetela ? Les Batetela (Tetela) sont une population bantu d’Afrique centrale. Ils sont...

Médias

Lutte d’Audi, dernière ligne droite : les sous-traitant•es et les travailleur•ses appellent à les soutenir 201 boulevard de la Deuxième armée britannique à Forest

Depuis le 9 juillet dernier, les sous-traitant•es et ravailleur•ses de Audi (Forest) et les travailleur•ses sont en lutte à la suite de l’annonce de délocalisation de l’usine. Cette délocalisation menace directement l’emploi de plus de 4 000 personnes, risquant de les plonger dans la précarité. Depuis le 24 août les travailleur•ses de chez Audi se rassemblent tous les jours devant l’usine, en protestation. Ils et elles bloquent la rue en se relayant jour et nuit, et ce malgré le délaissement des syndicats et les fausses promesses de la direction ainsi que des autorités politiques. Le 23 décembre, une manifestation réunissant des centaines de personnes a eu lieu en soutien aux travailleur•ses. Aujourd’hui, la lutte des travailleur•ses d’Audi rentre dans sa dernière ligne droite. Ils et elles ont besoin de soutien tous les jours sur le piquet de grève (201 bld. de la Deuxième armée britannique à Forest). Les travailleur•ses ont également besoin de soutien financier. Une cagnotte a été ouverte en ligne pour les soutenir. Voici le lien pour faire un don : papayoux.com Pour retrouver plus d’informations au sujet de leur lutte et suivre les nouvelles, leur compte Instagram @travailleursaudienlutte. Sur Tiktok @Sami_city24.

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

Ellles s’appelaient Diana, Francoise, Sylwia, Marijke, Laurence, Lydia, Hagos, Christiane, Eman, Sabine, Maria, Melissa, Typhaine, Hasmik, Stéphanie, Chantal, Souad, Ingrid, Véronique, Godelieve, Hélène

Collage féministe à Bruxelles. Elle s’appelait Diana, tenancière d’un bistrot à Schaerbeek. Ce mardi 3 décembre, son ex-mari l’a poignardée, jusqu’à lui ôter la vie. Collage féministe à Bruxelles. Elles s’appelaient Francoise, Sylwia, Marijke, Laurence. Ces femmes ont vécu dans la peur. Ces violences physiques s’accompagnent souvent de harcèlement et de violences psychologiques. Les médias hésitent à utiliser le terme « féminicide ». Est-ce trop fort ? Trop politique ? Comme si ce problème était individuel et non systémique. En Belgique, des médias comme L’Avenir, La DH, La Libre, et RTL parlent de drame. Nous, nous parlons de féminicide. Carte des féminines en Belgique. Elles s’appelaient Lydia, Hagos, Christiane, Eman. Elles ont été victimes de féminicide, c’est-à-dire le meurtre d’une femme en raison de son genre, souvent commis par un proche. En 2023, 26 femmes ont été tués tuées intentionnellement en Belgique, soit une tous les 14 jours. Comme elles, plus de 14 143 femmes ont été tuées intentionnellement en Europe entre 2012 et 2022. Collage féministe à Bruxelles. Elles s’appelaient Sabine, Maria, Melissa. Dans la nuit du 15 novembre 2024, une femme et ses deux enfants, âgés de 13 et 1 an, ont été tué·es dans leur maison à Ixelles, par un conjoint qui n’aurait pas supporté la séparation. Les femmes ne sont pas les seules victimes ; de nombreux féminicides sont accompagnés d’infanticides. Elles s’appelaient Typhaine, Hasmik, Stéphanie. Combien d’autres vivent des féminicides sans que cela soit perçu comme tel ? Il est essentiel de nommer l’innommable pour pouvoir le combattre. Pourtant, à ce jour, la Belgique ne dispose pas de données officielles sur le genre des victimes d’homicides volontaires. Ce sont des collectifs comme Stop Féminicide qui prennent en charge le recensement, en épluchant la presse francophone et néerlandophone. Face au manque d’informations reprises dans les articles, certains crimes peuvent être ignorés. Tous les féminicides ne sont pas mentionnés, et tous ne sont pas identifiés comme tels. Elles s’appelaient Chantal, Souad, Ingrid. Elles ont subi la forme peut-être la plus violente des violences faites aux femmes. Ces violences font partie d’un continuum : un système de contrôle, de domination et de violence qui peut mener au féminicide. Ce meurtre physique est souvent précédé par des discours, des dispositifs et des institutions qui en préparent le terrain. Les femmes sont tuées à différents niveaux : psychologique, symbolique, linguistique. Le féminicide n’est pas seulement un meurtre physique, il commence bien avant. Elles s’appelaient Véronique, Godelieve, Hélène. Il a voulu la posséder. Elle a refusé. Pendant trop longtemps, les hommes ont cru qu’ils pouvaient posséder les femmes. Cette idée que les femmes ne sont pas des individues à part entière a contribué à instaurer un régime qui autorise la violence masculine et lui accorde une impunité quasi totale. Le...

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

La rébellion de Noël ou la guerre Baptiste (1831-1832)

La guerre baptiste, également connue sous le nom de rébellion de Noël, est une rébellion de onze jours qui a mobilisé jusqu’à soixante mille des trois cent mille esclaves de la Jamaïque en 1831-1832. Elle est considérée comme la plus grande rébellion d’esclaves dans les Caraïbes britanniques. Le nom de Rébellion de Noël vient du fait que le soulèvement a commencé peu après le 25 décembre. Elle a également été appelée « guerre baptiste », car de nombreux rebelles étaient de confession baptiste. La Jamaïque, comme la plupart des colonies britanniques des Caraïbes, comptait une écrasante majorité d’esclaves et de Noirs. Les esclaves étaient douze fois plus nombreux que les Blancs sur l’île, de loin la plus grande colonie britannique des Caraïbes. Ils se sont révoltés en 1831, en partie à cause d’une dépression économique qui a touché certains Blancs appauvris et en a fait des alliés des rebelles. Les tensions étaient également vives parce que l’abolition de l’esclavage était débattue au Parlement britannique et que les planteurs jamaïcains, troublés par cette perspective, prononçaient des discours incendiaires et écrivaient des articles dans les journaux, s’attaquant à l’émancipation. Leur attitude et leurs actions ont contribué à l’agitation et au mécontentement de la majorité des esclaves. La planification et l’organisation de la révolte ont été confiées au chef des esclaves, Samuel « Daddy » Sharpe, qui avait bénéficié d’une liberté limitée pour se déplacer sur l’île. Sharpe a profité de cette liberté, et en particulier de la possibilité de se déplacer à l’occasion d’une fête traditionnelle ou d’un service religieux, pour discuter et planifier la révolte proprement dite. À la fin d’une réunion de prière régulière à la mi-décembre 1831, Sharpe et un groupe de dirigeants sélectionnés sont restés sur place pour discuter des plans de la révolte. Sharpe évoque des exemples de la révolte des esclaves de Demerara en 1823 en Guyane et des rébellions dans les îles des Caraïbes pour encourager ses disciples. Il leur fait ensuite jurer sur une bible de suivre le plan qu’il a défini. Le jour de Noël, les leaders de la révolte se sont mis en grève, réclamant plus de temps libre et un salaire décent. Ils refusent de reprendre le travail tant que les propriétaires des plantations n’auront pas satisfait à leurs exigences. La grève s’est transformée en véritable rébellion lorsque les planteurs ont refusé leurs demandes. Le lundi 27 décembre 1831, la rébellion a éclaté sur le domaine de Kensington, près de Montego Bay. Alors que les champs de canne à sucre étaient incendiés, les Blancs qui n’étaient pas encore en ville pour Noël ont fui vers Montego Bay et d’autres communautés. La rébellion de Noël comprenait un groupe militaire rebelle connu sous le nom de régiment noir et dirigé par un esclave connu aujourd’hui uniquement sous le nom de colonel Johnson. Le régiment noir a vaincu une unité de la milice locale le 28 décembre. La milice s’est (...)

Ailleurs Ailleurs |
Extrême-droite / Antifascisme

Action contre le bureau du MR à Louvain-la-Neuve, « Face au MR fasciste, la contre-attaque est nécessaire »

Le MR de Georges-Louis Bouchez (GLB) est fréquemment pris dans des polémiques depuis le choix stratégique de son extrême-droitisation et des positions qui en découlent. A la suite des élections du 9 juin, GLB déclarait sur la télé publique que la victoire du MR était due à son choix de prendre position à l’extrême droite pour récupérer son électorat. Le parti est depuis ciblé par les critiques sur sa politique raciste et islamophobe, les positions transphobes de ses membres, ses réformes sociales en faveur des riches et contre les services publics, son soutien inconditionnel à Israël et l’apologie de ses crimes de guerre, … Une action a récemment été menée contre le bureau du MR à Louvain-la-Neuve pour dénoncer sa fascisation. Dans un communiqué qui nous a été joint, les militant·es expliquent leur action : « L’enchaînement des positions sionistes, fascistes, racistes et transphobes du parti d’extrême droite Mouvement Réformateur ne nous laisse plus le choix, nous ne pouvons laisser leurs agents continuer à dérouler leur programme macabre et leur propagande inversant les réalités. Plus que nécessaire, la riposte est un impératif ! ». « Concernant la Palestine et Israël, le MR est le parti ayant pris toutes les positions en faveur de la poursuite des massacres, de l’armement d’Israël et du déni des droits les plus fondamentaux des Palestiniens, jusqu’à la ligne de vie la plus minimale de l’aide humanitaire. Suite aux attaques terroristes de grande ampleur orchestrées par Israël, impliquant l’explosion de milliers de bombes au sein de la population civile, Georges-Louis Bouchez parle d’un « coup de génie ». Tout ceci s’inscrit dans la montée fasciste et de défense de l’entité coloniale et génocidaire que nous observons dans tout l’Occident. Nous avons dit assez !« , conclut le communiqué de l’action. Pour rappel, le vendredi 4 octobre, le siège du MR à Bruxelles avait également été pris pour cible lors d’une manifestation étudiante. Les manifestant·es avaient brisé la vitrine du siège du parti et graffé « Mouvement Raciste » ainsi que « c’est un coup de génie », en référence aux déclarations de GLB. Source : Communiqué.

Wallonie Wallonie |
Médias

6 façons de soutenir concrètement les travailleureuses d’Audi et pourquoi

Les travailleureuses d’Audi continuent à lutter pour une prime de départ légale et digne !!! 1. Tout les dimanches des AG ouvertes ont lieu pour décider de la suite du combat, viens participer à 17h au 201 boulevard de l’armée britanique ! 2. Une cagnotte en ligne est ouverte, partage cette cagnotte partout et contribue financièrement à la lutte !! 3. Un tract sera imprimé, n’hesite pas à passer en prendre (ou à l’imprimer chez toi) et en distribuer partout à Forest et autour !! 4. Une page Insta a été crée, abonne toi, partage et suit leur combat aussi sur insta 5. Tu as du bois ? Amène-le un feu de la revolte est allumé tout le temps pour se rechauffer et montrer qu’iels sont là ! 6. N’hésite pas à passer n’importe quand les rencontrer, leur faire un coucou, leur amener des petit trucs à manger, etc... tout soutien est bienvenu !! Que veulent les travailleureuses ? Voici un tract avec leur revendications : Depuis le 9 juillet 2024, la veille des vacances, Audi a annoncé la délocalisation de l’usine au Mexique. Ce qui représente la fin de 4000 emplois. Et la galère pour autant de gens. Parce qu’il y a des familles derrière, des enfants, des loyers, la santé foutue en l’air. Face à ce drame social, depuis le 24 août 2024, nous, les travailleurs, ouvriers, sous-traitants, et quelques délégués syndicaux, on s’est rassemblés devant l’usine pour affirmer notre désaccord et revendiquer nos droits : le préavis légal ET l’extra-légal ! Un dédommagement digne pour compenser le drame social dû aux licenciements massifs. La prime de 400 000 euros annoncé par les patrons dans les médias est un mensonge ! On parle d’un cas en particulier d’un employé qui est là depuis 47 ans avec un salaire de 8000 euros En réalité la plupart des travailleurs, ont 17 ans d’ancienneté, après la taxes enlevée, ils n’obtiendront que 30 000 euros de prime, ce qui est misérable au vu des années de santé sacrifiées pour les patrons d’Audi. Maintenant, ça fait plus de 4 mois que nous sommes là, jour et nuit. Parce que nous voulons être écoutés : on se relaye, on s’entre-aide, on entretient le feu. Mais là, nous ne sommes pas assez nombreux face à ce qu’Audi a préparé. Audi a tout mis en œuvre pour casser la résistance et éviter la mauvaise publicité : retenir les informations, mentir, séparer. Toutes les stratégies pour nous désunir, les travailleurs d’Audi d’un côté, les sous-traitants et les intérimaires de l’autre. Nous séparer ça arrange bien les patrons, parce qu’ils ont prévu d’en avoir fini avec nous pour Noël, d’être bien contents en famille, félicités par leurs actionnaires de les avoir enrichis, et de bien en profiter. Pendant que nous ici on n’a pas été payés ! Est-ce qu’on va accepter ça ? Est-ce qu’on va se laisser manipuler ? Est-ce qu’on veut le minimum ? Ou on veut le maximum ? On doit être nombreux ici, unis ici, pour être écoutés. On a besoin de toi, tu as besoin de nous. Si on est plein ici les...

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

COMITE 1312 - NUIT D’ACTIONS

Contre l’Etat, ses frontières, sa police et sa justice carcérale Communiqué du Comité 1312 L’état tel que nous le connaissons aujourd’hui réprime et tue. La police, les prisons, les frontières, la surveillance, et touxtes ces acteurices étatiques, ainsi que les violences systémiques racistes, sexistes, queerophobes, validistes, classistes, et toutes celles que nous n’avons pas citées, opressent ! Producteur.ices de violences invisibilisées, dissimulées et perpétrées à l’encontre de personnes dont les revendications sont passées sous silence / tuent / mise sous le tapis. Le comité 1312 est un comité de coordination qui s’est crée pour dénoncer cet état de fait révoltant. En ce jour du 1312, nous appelons à la multiplication d’action contre toutes formes d’oppressions étatiques, que cette date devienne un évènement annuel pour rappeler à touxtes ce qu’est l’état et ce qu’il représente. Nous savons que la police assassine. Nous voyons l’enfermement massif des personnes sans-papiers dans les centres fermés, l’arrivée de frontex à Bruxelles et la construction de méga-prison. Nous observons la prolifération de caméras dans nos rues, doté de reconnaissance faciale. Nous vivons la criminalisation grandissante des militant.es, la répression policières et judiciaires des mouvements pro-palestiniens, les expulsions répétées, toujours plus violentes, d’occupations temporaires et de squats. Nous constatons le harcélement de la police contre les TDS (Travailleur.euses du sexe). Et quelle justice reçoit-on en retour ? Où est l’état à l’heure du deuil ? de l’exil ? de la réparation ? de la protection ? Nulle part, car il est de celui qui oppresse. Ce soir, si des structures sont visées, c’est d’abord parce qu’elles sont les premières à produire cette violence contre touxtes personnes minorisées ! Mais c’est aussi pour affirmer que nous souhaitons les voir disparaitre et imaginer un futur où elles n’existeront plus, n’auront plus de pouvoir et seront abolies. Sans oublier que la lutte est quotidienne, qu’une date n’écrasera ni le capital, ni les prisons, ni les frontières, profitons de cette date pour faire sa fête à l’état oppresseur ! A l’année prochaine ! Le comité 1312

Belgique Belgique |
Extrême-droite / Antifascisme

Retour sur les violences policières lors de la mobilisation antifasciste contre la venue de Bardella à Bruxelles

VIOLENCES, ARRESTATIONS MASSIVES, INSULTES ET MENACES DE MORTS – DES TÉMOIGNAGES ACCABLANTS. Mercredi 13 novembre, la mobilisation antifasciste opposée à la venue de Jordan Bardella à Bruxelles a été violemment réprimée par une police dépassée et particulièrement déchainée en fin de manifestation. De nombreux témoignages révèlent des violences physiques, verbales et psychologiques. Matraquages à tout-va, étranglements, genoux sur la gorge, coups de poings, insultes racistes, sexistes, homophobes et transphobes, menaces de mort, arrestations arbitraires, arrestations de journalistes,… le nombre de violences est vertigineux. À l’aide de témoignages et de notre présence sur le terrain, nous avons mené l’enquête sur les exactions commises par la police durant cette soirée. Vous retrouverez ici une analyse chronologique de la mobilisation et des nombreuses violences policières qui témoignent d’une gestion totalement illégale du maintien de l’ordre. 1. Rassemblement « J’ai reçu un jet tout droit dans la tête alors que j’étais déjà plaquée au sol. Ma tête a fort cogné le sol une deuxième fois […] Aux urgences, ils m’ont dit que j’avais un tympan perforé, qui devrait peut-être être opéré. » Auto-pompe, barbelés, camion-barrière de plus de 3m de haut, le quartier est complétement bouclé et un dispositif policier démesuré est déployé pour protéger l’évènement de Jordan Bardella. Le président du parti d’extrême droite français poursuit ses dédicaces dans la Maison de Hongrie, située rue de la Loi, tandis que les forces de l’ordre sont disposées dans la largeur de la rue faisant face à une foule antifasciste dont les rangs grossissent et les slogans s’intensifient. Au milieu des « Bardella casse-toi, Bruxelles ne veut pas de toi », plusieurs affrontements ont lieu entre des manifestant·es et la police, qui répond par des coups de matraque, du gaz et des tirs d’autopompe. Une personne est directement visée à la tête par le canon à eau et projetée au sol. Son tympan est perforé. Aux urgences on évoque une probable opération. Une autre personne est blessée à la tête à cause des jets de palets de lacrymogène et une dernière a le doigt cassé. 2. Manifestation Sauvage Violences physiques manifestes « J’ai été maintenue par étranglement le temps de me mettre des menottes. […] Certain·es étaient maintenu·es avec un genou sur la gorge, criant « je n’arrive plus à respirer ». » « On entendait des policiers se féliciter d’une très bonne intervention, fiers des 40 arrestations. J’ai entendu l’un d’eux dire « ça fait du bien de se défouler, ça faisait longtemps que nous n’avions plus eu une action comme ça ». Un autre policier mimait comment il avait donné des coups de matraque avec un grand sourire. » Après deux heures d’un rassemblement confiné dans un bout de rue et plusieurs tentatives de percer le dispositif policier, un cortège part en manifestation sauvage en direction du siège du Vlaams Belang, parti d’extrême droite...

Médias

[Rencontre/Zine] CrashTest#0 + « CrashTest#1 » ?

CRASHTest#0 Voila une semaine que le prototype de magazine CrasTest#0 est sortie. Il se distribue de main à main mais reste rare de ces 120 impressions, permises par les participations collectées lors de la Discussion/Atelier autour du fanzine. Si vous souhaitez l’imprimer vous mêmes, le pdf (lourd de 77Mo car on sait pas comment bien compresser les pdfs) est disponible ici Comment ça fonctionne ? Comment qu’on participe ? Pour l’instant vous pouvez déposer vos candidature ou vos participations physiquement, ou virtuellement par email. mag-a-zinne@proton.me mag-a-zinne@proton.me mag-a-zinne@proton.me Vous trouverez le formulaire de candidature ICI. Actuellement l’équipe est divisé entre les « participantes » (création de trucs ou soutien logistique et moral) et le commité de rédaction (compiler les trucs et assurer l’impression). Ces 2 groupes sont ouverts et mouvants. Les règles actuelles (libre d’interprétations et d’évolutions) : Punk (quoiqu’on en dise) Anar (quoiqu’on en pense) Noir et Blanc (quoi qu’il en coûte) Format A4 plié (quoique) Pas de lien insta individuel (ya pas de quoi) Rencontre/Création : Lancement de « CrashTest#1 » Le jeudi 19 décembre à partir de 18h, on profitera de l’ambiance du Boom café pour distribuer des zines (passez commande si vous en voulez plusieurs) et surtout préparer la suite, débriefer de ce qu’on aimerait trouver dans le prochain numéro et déjà dessiner, compiler, écrire, trouver d’autres titres... Et créer les couvertures des zines qu’on révérait de lire prochainement. On fera aussi un pot prix libre qui servira à financer les prochaines impressions. Si vous voulez distribuer des zines à vous, bienvenue aussi ! DeadLine pour « CrashTest#1 » Le prochain Zine (CrashTesh#1 ou « titreprovisoire#0 » ou « ?????? », on sait pas encore trop, en vrai ça dépend de toi) sera imprimé le 5 Janvier. Donc pour y participer, il faut prendre contact avant le 4 janvier (deadline du contenu). Si t’envoi des trucs trop tard et que ça ne parle pas d’évènement à venir, ça sera pour le zine d’après, ou d’après, ou d’après etc. Concours de vomi pour « CrashTest#1 » Bonjours, j’aimerai organiser un concours de vomi dans le zine. Il faudrait écrire minimum 5 lignes à propos d’un vomi qu’on a fait dans sa vie (qu’il soit drôle, intime ou politique) dont au moins une ligne descriptive à propos du vomi (couleurs, forme, contenu, consistance, si tu arrives à lire ton avenir dedans ou pas, etc). Les 3 premières gagnantes recevront une bouteille de 1L de soupe aux légumes. Donc notez peut être aussi vos allérgie ou vos régimes aussi. mag-a-zinne@proton.me

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

FUNDRAISING PROJECTION / “Of land and bread”

FUNDRAISING PROJECTION - au profit de quatre cagnottes organisées pour soutenir des personnes bloquées à Gaza. Of land and bread - 18/12 à 18h30 @cinemagaleries (vostfr/en) On est très heureux de vous annoncer la projection du film “Of land and bread” de Ehab Tarabieh produit par B’tselem le 18 décembre à 18h30 au Cinema Galeries. versions originales AR/HEB sous titré EN/FR. La projection sera suivie d’un dîner (prix libre) organisé par la cantine 100 dal. Cet événement est au profit de 4 cagnottes organisées pour soutenir des personnes bloquées à Gaza. Moataz , Yazan, Amjad et Zain sont 4 personnes qui sont en train de vivre les répercussions des politiques coloniales occidentales, qui tous les jours lacèrent des populations civiles. C’est notre devoir en tant que personnes profitant de cette économie coloniale d’aider les populations victimes de nos dirigeants. Nous invitons les spectateur.ices à avoir un recul sur la situation actuelle et à mener des recherches sur les systèmes d’oppressions qui ont aujourd’hui détruit la vie de millions de d’individus autour du monde. Synopsis : L’association de droits humains B’tselem a fourni des caméras vidéo à des Palestiniens de Cisjordanie pour qu’ils puissent documenter leurs vies sous l’occupation israélienne. Ces enregistrements bruts capturent de la manière la plus simple et la plus efficace les abus commis quotidiennement par les colons et l’armée contre les Palestiniens. prix entre 6 et 9,50 euros 89 min

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Victoire du mouvement étudiant : l’ULB suspend ses liens avec les universités israéliennes ! Mais … une conférence étudiante pour la Palestine censurée

Après un an de mobilisation, d’actions, et près de deux mois d’occupation, l’ULB a annoncé la fin de ses collaborations avec les universités israéliennes tout en levant une mesure bloquant les partenariats avec les universités palestiniennes, qu’elle s’engage désormais à établir. Une victoire pour le mouvement étudiant à l’ULB et l’Université Populaire de Bruxelles. De façon concomitante, la Cour Pénale Internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant le 26 novembre. L’Université Populaire de Bruxelles (UPB), constituée au sein de l’occupation du bâtiment B, a cependant déclaré que la lutte ne s’arrêtait pas là : « Nous continuons à porter toutes nos revendications. La transparence totale sur les partenariats de l’ULB, […] et surtout que cette suspension évolue vers un boycott complet des universités et entités complices de la colonisation en Palestine. » « Nous ne serons pas dupes : tôt ou tard, l’ULB se vantera de cette décision comme d’un acte de bravoure. Mais nous savons qu’il s’agit d’une concession arrachée à une institution qui, trop longtemps, à préférer l’immobilisme. […] Avec détermination et fermeté, nous continuerons à confronter nos institutions sur leur complicité et leur propre logique oppressive. » En parallèle, les autorités de l’ULB continuent de réprimer les initiatives pro-palestiniennes. Dernier exemple en date : l’interdiction d’une conférence de Mohammed Khatib, coordinateur de Samidoun, organisée par le Cercle Arabo-Européen (CEAE) et le mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS). Dans un communiqué, les cercles organisateurs expliquent la situation : « L’ironie est désormais incontestable : une conférence visant à dénoncer la censure et la répression des mouvements pro-palestiniens est elle-même censurée par une institution [ULB] qui prétend défendre le libre examen. » Ce n’est pas la première fois que l’université agit ainsi. L’an dernier, elle avait tenté d’interdire une conférence avec Salah Hammouri, avocat et prisonnier politique palestinien, sous prétexte qu’une affiche de l’événement représentait une carte de la Palestine « de la mer au fleuve », ce qui aurait, selon l’université, nié « le droit d’autodétermination du peuple juif ». Une prise de position pour le moins surprenante de la part des autorités universitaires, qui semblent ainsi adopter et s’approprier les ambitions politiques portées par le sionisme, dans sa dimension prônant l’établissement d’un État-nation suprémaciste et colonial en Palestine. Là où l’on attend généralement d’institutions universitaires revendiquant le principe du « libre examen » qu’elles adoptent une posture fidèle à leurs valeurs, en refusant toute prise de position allant à l’encontre des droits humains ou s’inscrivant dans des logiques proches de celles de l’extrême droite, afin de préserver un espace ouvert au débat. En contraste, l’ULB a récemment accueilli des figures controversées comme l’ancien ambassadeur (...)

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Nouvelles actions simultanées pour la Palestine

Dans la nuit du 27 au 28 novembre, une série d’actions ont eu lieu à Bruxelles dans le cadre d’un appel international à intensifier la lutte contre le génocide en Palestine. Plusieurs agences de la banque BNP Paribas Fortis ont ainsi été visées dans Bruxelles. Les militant·es ont brisé des vitres et tagué l’agence située à Stéphanie. Une grande banderole a également été déployée sur le Palais de Justice : « Stop funding genocide ». https://www.instagram.com/reel/DDMYNNLqj_c/?utm_source=ig_embed&utm_campaign=loading" s A post shared by BRUXELLES INTIFADA (@bxl_intifada) Dans un communiqué, l’action est expliquée : « Cette action vise à répondre à l’appel du peuple palestinien et de la résistance d’intensifier le niveau d’action (escalate) et de mettre la pression sur nos institutions qui sont complices dans le génocide en cours. Des compagnies belges, des banques et des institutions prennent encore part au génocide malgré les mobilisations de masse partout en Belgique depuis plus d’un an. Notre gouvernement refuse de prendre des actions matérielles concrètes pour couper les liens avec l’entité sioniste. Ces liens sont tâchés du sang des peuples palestinien et libanais.«  Action visant une agence BNP. Les militant·nes décrivent le choix de leur cible : « BNP est indispensable dans le projet colonial sioniste. Aujourd’hui, c’est la seule banque qui continue à prêter de l’argent à Elbit system, la plus grande entreprise d’armement de l’entité sioniste, qui produit et teste des armes sur les palestinien·nes. BNP est également le plus gros créditeur européen aux compagnies qui opèrent dans les colonies illégales en Cisjordanie. En 2023 seulement, BNP a fourni l’équivalent de 22,19 milliards en prêts et 3,89 milliards en investissements à des entreprises comme Airbnb, Caterpillar, Carrefour, Re/Max et Solvay ». Banderole affichée sur le Palais de Justice de Bruxelles « Stop funding genocide ». Le communiqué souligne également les liens entre la Belgique et BNP : « l’Etat belge est le deuxième actionnaire le plus important de BNP (5,3%) et profite donc activement du génocide en cours. Une partie de l’argent utilisé pour massacrer et déplacer les Palestinien·nes et les Libanais·es viennent de nos épargnes, de nos fonds de pensions et de nos investissements privés. Notre argent, via BNP, sert de fonds pour le projet colonial sioniste. Il est de notre responsabilité de montrer que nous refusons d’être rendu complice de l’effort de guerre sioniste. Vandaliser des agences de BNP n’est rien en comparaison avec les destructions en Palestine et au Liban, mais cela envoie un signal clair : BNP continuera à être prise pour cible tant qu’elle ne se désinvestira pas de la colonisation en Palestine« . Banderole « Stop funding genocide » sur la Palais de Justice de Bruxelles. Sources : Communiqué

Belgique Belgique |
Santé / Soins

Nous ne voulons pas de miettes, nous voulons tout !

Communiqué du FrontQ et invitation au Point Queer Le Front Q a dédié différents PQ (Point queer) à des discussions sur les agressions homophobes qui se sont étalées sur plusieurs mois, culminant dans le meurtre homophobe d’une personne, et des blessures par balles. Comme les féminicides, les violences queerphobes en Belgique ne sont pas des faits isolés. Chaque année connait ses victimes femmes, putes, trans et pédés. Toutes et tous victimes du patriarcat avec sa culture du viol mortifère qui considère qu’on peut disposer librement des corps et des vies de tout ce qui n’est pas un homme cis hétéro blanc. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire une lecture fataliste de ces évènements. Nous avons donc échangé sur notre fort sentiment d’impuissance et de détresse collective face à ces agressions, en tentant de trouver des ripostes. Nous refusons la dépolitisation de cette violence par les médias, toujours classée dans la rubrique des faits-divers. Ce ne sont ni des accidents, ni des cambriolages qui tournent mal ; ce sont des agressions et meurtres homophobes et transphobes. Nous refusons de nous résigner et nous refusons la réduction au seul statut de victimes. D’autant plus que cette assignation et ces violences s’inscrivent également dans le climat fasciste actuel, où la montée de l’extrême droite nous est montré comme inéluctable . Ceci étant accompagné par le contexte de répression violente et de traque des militant.e.s et des mouvements populaires, comme par exemple la répression de soutien à la Palestine a laquelle nous assistons. La seule réponse que les associations sensées nous représenter trouvent à faire est d’envoyer les pédés chez la police, seul.e.s et sans soutien préalable, pendant ou même après Nous ne sommes pas là pour proposer des alternatives à la police, ni pour empêcher des personnes qui en ont besoin pour leur réparation de le faire, mais tenons à rappeler que cela constitue dans l’immense majorité des cas une double peine pour les victimes. La police n’a pas de meilleures solutions : en tant que bras armé de l’état, elle est formée à la répression des minorités et de tout élan de changement, et il est important de garder cela à l’esprit. Aux hétéroflics et homoflics qui nous donnent le conseil d’éviter les espaces publics, Grindr, les lieux de drague, ou carrément LA NUIT au lieu de questionner leur propre présence dans ces espaces, nous n’avons rien à dire, si ce n’est : on ne va nul part, ce monde nous appartient. La culture du viol s’accomode du secret et de la pudeur, héritage du puritanisme chrétien qui n’a jamais quitté notre façon de penser la sexualité. L’injonction au secret facilite nos agressions et les permettent. Le silence entourant la sexualité et la peur de partager ses expériences doivent être brisés, car ils peuvent mener à des prises de risque supplémentaires. Pour les queers, cette injonction au silence forme aussi de la honte et de la culpabilité que nous renvoie la (...)

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Déportations en masse de personnes d’origine marocaine

Mass deportations of people of Moroccan origin Collectieve uitzetting van mensen van Marokkaanse afkomst Nous apprenons que huit personnes d’origine marocaine ont été mises de force sur un vol vers le Maroc ce mardi 19 novembre 2024. La veille, le lundi 18 novembre 2024, des agent·es de sécurité sont venu·es chercher violemment et par surprise plus d’une dizaine de détenu·es d’origine marocaine dans les centres fermés de Merksplas et de Steenokkerzeel. Ils et elles ont été emmené·es au centre 127bis, et l’Office des étrangers a essayé de les mettre de force sur un vol le lendemain, le mardi 19 novembre. Certaines personnes ont réussi à éviter l’expulsion en faisant une demande de protection internationale, d’autres en s’automutilant avant le départ. Il semblerait que les personnes qui ont été sélectionnées pour cette expulsion collective étaient des hommes et femmes qui résistaient contre leur enfermement dans les centres fermés (par des tentatives d’évasion, des passages à l’action, des résistances à des précédentes tentatives d’expulsion, des grèves de la faim). Huit personnes ont finalement été expulsées. Un accord avec le Maroc Nicole de Moor, secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, s’était rendue au Maroc en avril dernier pour conclure un accord avec les autorités marocaines. Cet accord avait pour objectif de trouver un compromis afin d’expulser des personnes marocaines en situation dite « illégale » en Belgique.1 Plus récemment, il y a quelques jours, de Moor se félicitait d’avoir, en 2024, multiplié par quatre le nombre d’expulsions de personnes ressortissantes du Maroc, témoignant d’un travail conjoint entre l’Office des étrangers et les ambassade et consulat du Maroc. Sur son compte Twitter, elle affirme : « La gestion de la migration ne se fait pas toute seule. Une approche globale de l’économie, de la sécurité, de la migration et du retour après la mission d’avril porte ses fruits. »2. Suite à cet accord entre la Belgique et le Maroc, de nombreuses personnes marocaines ont donc été arrêtées, placées en détention en centres fermés, et également trop souvent expulsées. Beaucoup d’entre elles vivent d’ailleurs en Belgique avec leur famille depuis parfois des dizaines d’années, et n’ont pas forcément d’attaches dans leur « pays d’origine ». Certain·es résistent à ces enfermements par des manifestations et des actions. D’autres, en signe de protestation ou de désespoir, entament des grèves de la faim, s’automutilent, ou vont jusqu’à tenter de mettre fin à leurs jours. La double peine : de la prison vers le centre fermé Récemment, Nicole de Moor affirmait que « Cette année, 203 personnes ont déjà été renvoyées de force, dont 113 personnes après avoir été libérées de prison. »3. Cette affirmation illustre l’amalgame fait par l’État raciste et répressif, qui entretient l’image publique négative des personnes privées de titre de séjour en les présentant comme des « criminel·les ». En réalité, les...

Belgique Belgique |
Écologie

Tribune : Saint gilles, là où les médias préparent la répression de la gauche révolutionnaire

Cette tribune analyse le regain d’intérêt récent sur l’extrême gauche, fruit d’une stratégie policière et médiatique visant à criminaliser l’intensification des mouvements sociaux en Belgique. L’Observatoire des médias policiers, souligne que l’intensification en question n’est pas le fruit d’organisations « extrêmes », externes au mouvement (comme le prétend le récit policier), mais bien une dynamique globale au sein des mouvements sociaux. 1. Un, deux, trois… « Saint-Gilles, là où l’extrême gauche prépare la révolution » titrait cet été le média bruxellois Bruzz. Ce très long article succède à une double page sur le même sujet dans La Libre Belgique et à une émission dédiée sur la télévision flamande. Un article dans un média, c’est un article. Deux articles dans deux médias, c’est une coïncidence. Trois articles dans trois médias, c’est une campagne. Et c’est d’autant plus flagrant que, primo, cette rafale survient après des années de black-out médiatique sur l’extrême gauche et, secundo, le thème est abordé exactement de la même manière, en reprenant tel quel le narratif policier. 2. Les confidences de l’inspecteur Amadeo Il faut remonter au début de cette année pour trouver les premières traces de ce nouveau narratif, dans une émission néerlandophone intitulé « Niveau 4 : Terreur « . Le principe de cette émission est de suivre des policier·ères dans leurs interventions au quotidien (en l’occurrence, cette saison s’intéresse à la zone midi qui regroupe les communes de Saint-Gilles, Anderlecht et Forest). Lors du premier épisode, les journalistes suivent l’inspecteur surnommé « Amadeo » lors d’une de ces tournées d’inspection. Ce dernier est le responsable de la Cellule Radicalisme de la zone Midi. Il s’agit d’une création récente dans les dispositifs anti-terroristes (dans le cadre du plan Radicalisme) qui a pour but de faire le lien entre les services spécialisés (OCAM, Sûreté de l’État, …) et les forces de police locales dans le but de surveiller au plus près les foyers de « radicalisation » (3). Lors de cette séquence, Amadeo présente Saint-Gilles comme un des hotspots de l’activisme d’extrême-gauche. Il désigne ce que l’on reconnaît comme le local Sacco-Vanzetti et déclare : « Ce qui est inquiétant, c’est qu’ils essayent de rallier à leur cause d’autres groupements donc là, on est très attentif… ». 3. Où, des années après la guerre, daigne parler du Premier mai révolutionnaire Depuis 5 ans, en marge de la traditionnelle « fête du travail », des militant·es organisent le « Premier mai révolutionnaire ». Il a pour ambition de réunir les différentes expressions et tendances de l’extrême gauche extra-parlementaire autour d’une manifestation combative. Ces 3 dernières années, ce projet s’est développé et a atteint quelques milliers de participant·es. Le 27 mai dernier, un long article parait dans la Libre Belgique sous la plume de Jacques Laruelle, le spécialiste police et justice du journal : « L’ultragauche...

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Solidarité avec les femmes* enfermées !

Solidarity with women* in detention ! Solidariteit met vrouwen* in gesloten centra ! Aujourd’hui, ce dimanche 24 novembre 2024, en cette journée de mobilisation contre les violences faites aux femmes* et aux minorités de genre, un groupe de militant·es s’est rassemblé devant le centre fermé pour femmes de Holsbeek (dans la région de Louvain). Cette action avait pour objectif d’exprimer de la solidarité envers les femmes enfermées dans le centre, et dénoncer les violences qu’elles subissent quotidiennement dans leurs démarches administratives, dans leur situation d’enfermement et dans leur parcours migratoire. Ouvert en 2019, le centre pour femmes de Holsbeek est le premier centre fermé pour femmes seules en situation de séjour dit « illégal », dans l’attente de leur expulsion par l’Office des étrangers vers leur « pays d’origine ». Doté d’une cinquantaine de places, le centre compte actuellement plus d’une vingtaine de femmes enfermées. Il est aussi important de rappeler que d’autres femmes sont également incarcérées dans des ailes spéciales des centres fermés de Bruges et de Caricole. Les personnes qui se sont rendues à Holsbeek aujourd’hui ont pu entrer en contact direct avec les détenues, qui étaient ensemble dans le réfectoire pour l’heure de midi. Le groupe a lancé des messages de soutien et de courage, et les femmes enfermées ont pu partager quelques éléments comme leurs noms, leurs histoires et leurs situations. Elles sont enfermées depuis des durées diverses, parfois une dizaine de mois. Certaines d’entre elles sont enceintes, d’autres dans des états de santé critiques. Nous partageons le communiqué de presse publié par le groupe organisateur du rassemblement : Ce dimanche 24 novembre, plusieurs dizaines de militant·es se sont réuni·es devant le centre fermé pour femmes de Holsbeek, près de Louvain. Alors que des milliers de personnes défilaient dans les rues de Bruxelles pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles, les militant·es présent·es souhaitent exprimer leur solidarité aux femmes détenues et dénoncer les politiques racistes de détention et d’expulsion. Les militant·es tiennent aussi à marquer, par cette action, les liens qui existent entre les violences exercées à l’égard des femmes et des personnes LGBTQIA+, et les violences engendrées par les politiques migratoires et l’enfermement. En effet, les réalités des femmes détenues sont trop souvent absentes du champ des revendications féministes. Ces dernières cumulent pourtant de nombreuses oppressions. Les violences de genre avant, pendant et après le parcours d’exil sont nombreuses : mariage forcé, mutilations, viols, prostitution forcée, persécutions en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, violences administratives, violences policières, … Et ces violences ne s’arrêtent pas aux portes de l’Europe. Par les choix politiques de non-accueil, de détention et d’expulsion des personnes privées de papiers, l’État belge maintient les...

Belgique Belgique |
Extrême-droite / Antifascisme

COMMUNIQUÉ DE L’UNIVERSITÉ POPULAIRE DE BRUXELLES SUR LAPRESSION POLICIÈRE ET ACADÉMIQUE DU MOUVEMENT ÉTUDIANTS POUR LA PALESTINE

Près d’une centaine de personnes sont mis en charge par la police et accusé de faits graves pour avoir voulu dénoncer la colonisation et le génocide en cours en Palestine. Ces attaques policières, judiciaires et administratives ne sont pas dirigées contre quelques personnes, elles menacent l’entièreté du mouvement pro-palestinien. L’heure est donc à la riposte. Rejoignez nous ! Parlez en autour de vous ! Rejoignez la lutte ! ON LUTTE ENSEMBLE, ON SE DEFEND ENSEMBLE, ON GAGNERA ENSEMBLE Depuis plusieurs mois, près d’une centaine de personnes de tout horizon sont convoquées et auditionnées par la police de la Ville de Bruxelles, avec comme chef d’accusation « appartenance à un groupe prônant la ségrégation et ou la discrimination raciale ». Ce chef d’accusation serait lié à leur supposée participation au mouvement international de Boycott académique en solidarité avec le peuple palestinien, s’étant manifesté à l’ULB sous la forme de l’occupation Walid Daqqa. En cas de condamnation les personnes convoquées risquent jusqu’à un an de prison. Il s’agit ici d’un degré de plus dans la criminalisation du mouvement pro-palestinien. Par exemple, rien que cet été des sanctions administratives communales (S.A.C., amendes pouvant aller jusqu’à 500€) ont été envoyées, sous de faux motifs, à différent.e.s manifestant.e.s. Certains en ont reçu jusqu’à trois durant l’été. Plus largement, ces convocations montrent une intention manifeste de réduire au silence toute forme de contestation ou de dissidence à l’égard du colonialisme israélien et des crimes commis par son état. Non seulement le Parquet de Bruxelles cherche à étouffer la contestation, mais il assimile injustement la défense des droits du peuple palestinien à des idéologies racistes et ségrégation-nistes, créant ainsi un amalgame dangereux et injustifié, diluant l’objectif légitime qui est poursuivi par celles et ceux qui se mobilisent. Alors que les massacres, la colonisation et la ségrégation continuent dans un mépris total du droit international, le Parquet choisit de s’en prendre à celles et ceux, qui, dans le cadre d’un mouvement international, exigent le respect des droits humains. En agissant ainsi, non seulement il ignore le droit, mais il le discrédite activement. Dans un contexte d’extrême urgence, plutôt que se joindre à nos efforts pour mettre fin à ces massacres et assurer les droits du peuple palestinien, cette action du Ministère public cherche à les entraver. Ces derniers mois, nous assistons à une répression croissante de la part des autorités administratives et judiciaires. Les violences policières se sont intensifiées lors des manifestations, avec un usage massif de moyens répressifs, incluant la surveillance technologique et des armes dites « non létales » qui, en réalité, ont déjà causé de multiples blessures graves, sans mentionner la violence psychologique qu’elles représentent - contre les rassemblements pro-palestiniens. Les intimidations, violences...

Bruxelles Bruxelles |
Médias

Des dizaines d’actions directes contre la PUB à Bruxelles – Les ZAP GAMES ont commencé

Depuis plusieurs semaines, on a pu remarquer le fleurissement de nombreuses actions anti-pubs. Dans la capitale belge, ce sont des dizaines de pubs qui ont été sabotées. Ce sont également d’autres dizaines de pubs dont le message publicitaire a été détourné par un message politique, souvent orienté contre les pubs ou soutenant une lutte sociale portée par des collectifs bruxellois. Du 18 au 25 novembre, les ZAP Games vont se dérouler à Bruxelles et dans d’autres villes belges. Le principe du jeu est simple, faire de ton quartier, d’une parcelle de la ville, une Zone Anti-Pub. C’est en marge du mouvement écologique que ces actions anti-pubs et les Zap Games se sont développées à Bruxelles depuis 2018, avec le large mouvement des grèves des écolièr·es et les manifestations hebdomadaires pour le climat. Les Zap Games ont été officiellement lancés en 2021, cette année, ce sera le « 5e round » des Zap Games. Mais pourquoi ces actions anti-pubs ? En ville, la pub est partout, tout le temps. Les affiches publicitaires nous somment d’injonctions à consommer et de normes sociales à respecter. Elles captent notre regard. C’est toute l’architecture urbaine qui a rendu les pubs inévitables à chaque sortie dans l’espace public, à tel point qu’elles en sont devenues banales. Pourtant, la pub nous agresse, visuellement en enlaidissant le paysage urbain, économiquement en nous incitant à surconsommer, et dans un rapport normatif, en nous induisant des standards de vies, esthétiques, culturels, relationnels, … La pub c’est aussi une forme d’occupation de l’espace public, qui est laissée au plus offrant. Et les plus offrants ce sont souvent de grosses entreprises, dont les intérêts économiques ne particpent pas forcément au bien-être des consommateur·rices, au contraire. En plus de cela, la pub nuit à l’environnement. La démultiplication des publicités à écran génère une certaine consommation d’énergie et contribue grandement au phénomène de pollution lumineuse (l’effet étant décuplé avec les écrans LED) qui produit des effets néfastes pour la faune et la flore ainsi que chez les humain·es. Dans le même temps, le média publicitaire est un pilier du capitalisme : il soutient la logique de surproduction capitaliste en incitant à surconsommer. Il est aussi intéressant d’observer comment fonctionne l’aménagement de la publicité dans l’espace public par des sociétés privées. A Bruxelles, ce sont les deux multinationales JCDecaux et Clear Channel qui en ont le monopole. Ces dernières vont proposer l’installation de pubs dans différents services publics (arrêt de bus par exemple) et de les entretenir. En contrepartie, elles reçoivent une concession de la ville (allant jusqu’à 15 ans) qui leur permettent d’aménager à leur guise le dispositif publicitaire notamment sur les axes routiers. Ce sont donc des enjeux publics comme l’aménagement de services publics et des dispositifs urbains qui nous concernent, qui sont laissés à des multinationales,...

Bruxelles Bruxelles |
Féminismes / Antipatriarcat

Week-end de la Riposte

Les 22 - 23 - 24 novembre, à Bruxelles En perspective de la manif contre les violences sexistes, Le Front FéministeS du réseau ADES, vous invite au 𝐰𝐞𝐞𝐤𝐞𝐧𝐝 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐢𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞 et vous propose un programme de feu 🔥 Une série d’activités inspirantes, solidaires et engagées vous attendent pour réfléchir, apprendre, créer et surtout… RIPOSTER 💥. Les places pour certains ateliers sont limitées, donc n’attendez pas trop avant de vous inscrire ! En perspective de la manif contre les violences sexistes, Le Front FéministeS du réseau ADES, vous invite au 𝐰𝐞𝐞𝐤𝐞𝐧𝐝 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐢𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞 et vous propose un programme de feu Regardez bien le détail des activités : certains ateliers sont en mixité choisie FINTA, d’autres sont ouverts aux personnes de tous les genres N’oubliez pas d’amener du CASH Toutes les activités sont à prix libre ; le prix libre et conscient invite à réfléchir au montant qu’on estime juste au regard de ses possibilités financières. Le prix ne doit jamais être une contrainte et t’empêcher de participer ! L’argent est ensuite réparti entre les différents intervenant.es. ➡️➡️➡️Par ici les inscriptions⬅️⬅️⬅️ ◾◾◾ LE VENDREDI 22 NOVEMBRE ◾◾◾ 💥Soirée à l’Adés’If ⏰ De 18h30 jusqu’à minuit 📌 Au Point de Chut’, rue de Liedekerke 71, 1210 Saint-Josse 🎟️ Prix libre, mais prix conseillé : 5€ 👥 Ouvert à toustes Le Front FéministeS sera derrière le bar du point de Chut’ ! Viens boire un verre, amène tes frites-mayo, invite tes copaines. Derrière les platines, des artistes FINTA viendront nous ambiancer 19h30 : Luma @luma_pola reggaeton, latino electro et afrobeat 20h45 : Madeleine de Hagen @verresurverredecubalibre weirdo rock ◾◾◾ LE SAMEDI 23 NOVEMBRE ◾◾◾ 💥Atelier sur les rivalités féminines et la sororité ⏰ Le samedi de 10h15 à 12h30📌 Au Point de Chut’, rue de Liedekeerke 71, 1210 Saint-Josse 🎟️ Prix libre, mais prix conseillé : 6€ 👥 Réservé au public FINTA (en mixité choisie sans mec cis) Cet atelier abordera les enjeux liés à la rivalité par des jeux et exercices de théâtre accessibles à toustes. En allant chercher dans nos vécus, en les partageant dans un espace bienveillant et ouvert, abordons ce sujet sous tous ses angles : est-ce que moi-même je me suis déjà senti·e en compétition avec une femme* sans trop de raison concrète ? Ou à l’inverse, est-ce que j’ai senti qu’une femme* de mon entourage agissait bizarrement avec moi ? Est-ce que c’était à mon travail, dans mon groupe d’ami·es ou encore dans le cadre d’une relation romantique ? Combien de fois est-ce que j’ai entendu dire qu’il n’y avait rien de pire que les femmes* entre elles ? Ou bien que je n’étais pas « comme les autres » ? Et puis, on pourrait aussi simplement penser à cet atelier comme un moment qu’on passe ensemble pour réfléchir et agir, pour faire collectif, se sentir plus fort·es face à tout ce qui nous impacte encore et vivre un chouette moment de partage !Aucun prérequis n’est nécessaire, à part être intéressé·e et concerné·e par le sujet. 💥Arpentage du...

Bruxelles Bruxelles |

| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | ... | 20 |

Suivre tous les articles "Manchette"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info